Hier lundi 26 août, les chauffeurs du transport en commun de l’île de Ndzuani ont entamé une grève. Les motifs avancés par les grévistes font référence au paiement de la vignette annuelle, ainsi qu’au changement envisagé par le ministère des Transports terrestres concernant la délivrance des permis de conduire et des visites techniques des véhicules. Ces documents devraient prochainement être biométriques. Mais les grévistes croient savoir que leurs prix sera trop onéreux, « jusqu’à 200 000 francs » le nouveau permis, d’après ce qu’ils auraient appris.
Pourtant, joint en fin de journée, le porte-parole du syndicat national des transporteurs en commun, Usukani wa Masiwa, Moustoifa Hamid alias Chema a expliqué qu’officiellement, « aucune déclaration de la part des autorités n’a été faite sur les tarifs de ces permis-là ». Et d’ajouter que « la polémique liée au prix ne circule qu’à Ndzuani ».
Pour rappel, depuis le mois de juin, des négociations ont été entamées entre le Syndicat des transporteurs en commun et le gouvernement (précisément les ministères des Finances et des Transports terrestres) par rapport au paiement de la vignette. Les chauffeurs estiment injuste de leur faire payer la vignette automobile alors que certaines routes ne sont pas en bon état et compliquent la circulation.Récemment, en juin dernier, une grève du secteur du transport en commun terrestre au sujet du paiement de la vignette avait déjà eu lieu.
Ahmed Zaidou et A.S.N