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Trois questions au coordinateur du projet fioul lourd, Halifa Yada Mze

Trois questions au coordinateur du projet fioul lourd, Halifa Yada Mze

Société | -   Nazir Nazi

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Presqu’un mois après la rencontre entre le ministre comorien de l’Energie, Aly Ibouroi, et l’ambassadeur indien, Abhay Kumar, aucune activité n’a toujours eu lieu sur le site destiné au projet de construction de la centrale à fioul lourd. Le coordinateur dudit projet s’exprime.

 

Quel bilan pouvez-vous dresser suite à la visite de l’ambassadeur indien venu s’enquérir du projet de construction de la centrale à fioul lourd ?

Ce passage de l’ambassadeur indien sur le site destiné à la construction de la centrale thermique à fioul lourd était une grande aubaine. Il a été très ému car il ne croyait pas que ce projet a beaucoup avancé. Sur ce, il a confirmé qu’il allait faire tout ce qui est en son pouvoir pour que les travaux reprennent dans les meilleurs délais, pour en finir et revoir d’autres projets. Il a bien mentionné l’intérêt que l’Etat comorien accorde à ce projet. Il a bien compris qu’avec ce projet, notre pays pourrait mettre un terme aux délestages interminables. Le ministre de l’Energie a pu, de son côté, exprimer sa volonté d’aider à la reprise des travaux. Il a su montrer sa position face au problème posé par les 300 mille dollars, soit près de 150 millions de francs comoriens, opposant Exim-Bank Inde, qui est le bailleur, et Overseas Infrastructure Alliance (Oia).

Peut-on espérer une reprise prochaine des travaux après quatre ans sans activités ?

L’espoir oui! Toutefois, cela demande aussi que l’Etat comorien accélère le dossier en vue de dénoncer rapidement les points divergents entre l’entreprise et le bailleur. Nous croyons avec détermination qu’avec la mise en service de cette centrale, les Comores auront une base d’énergie stable tout en continuant à œuvrer pour le projet de géothermie. Plusieurs projets en cours ne peuvent répondre aux besoins sans cette centrale de dix-huit mégawatts. Aujourd’hui, le projet de construction d’El Maarouf lancé par le chef de l’Etat ou le projet de construction de l’ex-Galawa nécessiteront une telle centrale. Les Comoriens commencent à comprendre la nécessité et l’importance de ce projet pour deux raisons : la stabilité énergétique et le moindre coût.


Quelle sera la prochaine étape préconisée par la partie comorienne afin que les travaux soient effectifs ?

Nous, partie comorienne, attendons une réponse et l’organisation d’une rencontre en Inde pour échanger avec Exim-Bank Inde et Overseas Infrastructure Alliance. L’ambassadeur indien compte se rendre en Inde pour accélérer ce dossier. Et puis, il nous a fait comprendre qu’il compte retourner à Moroni pour un débriefing.

 



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