«L’entreprise chinoise China Géo-Engineering Corporation (Cgc) a été sélectionnée pour le chantier de réhabilitation du tronçon routier Mitsudje-Fumbuni», a annoncé, il y a quelques jours, le directeur général des routes et des transports routiers (Dgrtr), Said Housseini Aboubacar, au cours d’un point de presse tenu dans son bureau.
Les offres techniques et financières
Les précisions du chef du département des routes ont été apportées, la semaine dernière, à l’occasion d’un atelier d’évaluation du Plan de relèvement post-Kenneth. Les services en charge de l’aménagement du territoire passaient en revue les actions engagées surtout au niveau du volet «Infrastructures». Le gouvernement comorien annonce plusieurs chantiers dont la construction de 1000 logements dans les trois îles, la réhabilitation d’ouvrages endommagés après le passage du cyclone Kenneth en avril 2019. Mais aussi la reconstruction de la route Mtsangadju-Dimani-Uropveni.
Après plusieurs études des dossiers, faites suite à une présélection des trois groupements d’entreprises, (Wietc, Sotravic et la Cgc) au mois de novembre 2021, la Banque africaine de développement (Bad) a jeté son dévolu sur cette société, d’après Said Housseini. Le technicien précisera que le choix de cette entreprise a été motivé par la pertinence des offres techniques et financières présentées par les trois soumissionnaires.
Le coût total du chantier est de 10 milliards de francs comoriens. Le tronçon de 38.2 kilomètres et reparti en deux tranches : l’une appelé tranche ferme entre Mitsudje-Uropveni et l’autre reliant Uropveni-Fumbuni dite tranche conditionnelle. Les travaux de la première tranche pourraient durer 10 mois contre 24 pour la seconde tranche. «Le contrat renferme un seul financement pour les deux tranches», d’après Said Housseini Aboubacar, ajoutant que les travaux débuteront «au plus tard au mois d’avril prochain».
Félicitant la Cgc, le directeur général des routes encourage «les autres entreprises non sélectionnées à réagir aux prochains appels d’offres». Le maître d’ouvrage va collaborer avec la Bad pour la sélection d’un bureau d’études devant contrôler le déroulement des travaux. «Car le contrat exige l’entreprise bénéficiaire du marché à travailler avec un bureau de contrôle des travaux. Et six bureaux d’études internationaux ont d’ores et déjà soumis leurs dossiers de candidature pour l’évaluation de ces travaux», a indiqué Said Housseini Aboubacar.
Hamidou Ali