Le directeur de cabinet de la commune Itsandra Djumwashongo, Issa Ismaila Abdou, souhaite collaborer avec la mairie de Moroni et la commission de Pvanadju pour trouver des solutions aux problèmes que posent actuellement la décharge d’Itsundzu. Suite à la déclaration de l’épidémie de choléra par les autorités sanitaires, ce dernier exprime son inquiétude quant à la santé des populations des cinq villages environnants : Bahani, Sima, Wela, Samba-Nkuni et Dzahani II. Actuellement, c’est une commission de jeunes du village de Vanadju Itsandra qui gère le site, en collaboration avec la mairie de Moroni. Selon le directeur de cabinet, la décharge est dans un état de quasi-délabrement, une situation qu’il souhaite changer en travaillant en collaboration avec les responsables du site.

« Il est impératif pour Itsandra Djumoichongo de demander la transparence dans la gestion du site, étant donné les nombreuses conséquences et maladies transmissibles qui y sont associées, notamment le paludisme, le choléra, les maladies de la peau, entre autres. Les autorités de la commune de Djumoichongo, avec le soutien de la police municipale communale, sont prêtes à agir sans délai face à cette calamité afin de préserver la santé et le bien-être des populations locales », précise Issa Ismaila Abdou.

La police de cette commune souhaite également vérifier le tri des ordures ménagères ainsi que leur origine, dans le but de garantir que seuls les déchets appropriés soient déposés à la décharge d’Itsundzu. Par ailleurs, la commune de la capitale devrait envisager de mettre fin ou de réviser le partenariat entre Moroni et la commission de Pvanadju, étant donné la situation préoccupante du site. « Des discussions tripartites entre la mairie de Moroni, la commune de Djumoichongo et la commission de Vanadju doivent être engagées pour collaborer ensemble en vue de préserver la santé des populations comoriennes et locales face aux maladies liées aux déchets », a-t-il ajouté, avant de soulever la question des projets du gouvernement comorien visant à établir à Itsoundzou Haboho les locaux des différentes ambassades pour embellir la zone. Dans ce contexte, il craint que ces projets ne voient pas le jour en raison de la dégradation de l’environnement causée par la mauvaise gestion de la décharge d’Itsundzu.

Par Dahalani Mohamed