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Un an après l’emprisonnement d’Abdallah Agwa I Une prière et une marche pacifique à Ntsudjini

Un an après l’emprisonnement d’Abdallah Agwa I Une prière et une marche pacifique à Ntsudjini

Société | -

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Les amis et les frères d’Abdallah Abdou Hassane alias Agwa, président du mouvement Dawula ya Haki aux Comores ont organisé une marche de solidarité, un an après son emprisonnement.

 

Des membres du comité de soutien d’Abdallah Abdou Hassan, l’ex gouverneur de l’île de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilih, et ses partisans de sa ville natale Ntsudjini ont organisé ce jeudi 6 janvier une prière au foyer de Banati Aswiliya de Ntsudjini suivie d’une marche pacifique en soutien à leur frère emprisonné il y a exactement un an. Celui qui est considéré comme le président du mouvement «Dawula Ya Haki» est «incarcéré illégalement», selon eux.


«Le 6 janvier 2021 notre frère, Abdallah Abdou Hassane a été incarcéré illégalement, ils violent sa liberté en tant qu’être humain. Aujourd’hui, nous n’avons aucune force, notre seul pouvoir est de prier Dieu de nous venir en aide», a déclaré porte-parole du Front commun des forces vives, Ibrahim Abdourazak Razida.

«Libérez Agwa»

Des femmes de la ville ont exprimé leur colère et demandent la libération d’Abdallah Abdou Hassane. Le comité de soutien a été représenté par Zalihati Bacar qui dit noter «un non-respect des droits des enfants comoriens», ajoutant que tout le monde est responsable.


«On viole les droits des enfants comoriens. Libérez Agwa. Ce qui arrive à Agwa aujourd’hui, c’est ce qui peut arriver à nos enfants demain», dit-elle, précisant que le message cible toutes les couches de la société. «On ne s’adresse pas à des politiciens, ni au président Azali Assoumani. Aujourd’hui, nous sommes venus pour parler haut et fort et dire ce qu’on doit faire pour l’avenir de notre pays ? Disons haut et fort ensemble qu’on veut la libération d’Abdallah Agwa enfermé illégalement», déclare Zalihati Bacar.


Maitre Gérard Youssouf, avocat d’Abdallah Abdou Hassane est revenu sur la manière dont son client aurai été traité. «Abdallah Agwa est enfermé illégalement et il vit dans de conditions inhumaines. Abdallah n’a pas droit à des visites librement comme d’autres prisonniers, comment une telle décision peut-elle être prise sans que la justice ne nous prévienne ? Nous n’avons reçu aucune ordonnance ni un jugement, nous avons saisi la justice qui n’a pas répondu à notre demande», affirme l’avocat d’Abdallah Abdou Hassane.


Une marche pacifique a eu lieu dans la ville de Ntsudjini. Des femmes, des enfants et ses partisans ont fait le tour de la ville avec des slogans, dénonçant son incarcération et demandant la libération d’Abdallah Abdou Hassane (Agwa).

Nourina Abdoul-Djabar

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