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Un projet d’insertion professionnelle lancé à Mwamwa

Un projet d’insertion professionnelle lancé à Mwamwa

Société | -   Sardou Moussa

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D’après le communiqué de presse distribué après la cérémonie, ce projet vise « la diversification des dispositifs de formation et d’insertion professionnelle en vue de favoriser l’accès des jeunes à l’emploi », ainsi que “le renforcement de manière durable des capacités entrepreneuriales d’au moins 30 jeunes éleveurs de caprins et producteurs de gingembre et de curcuma des localités de Pagé, Mjivia, Mwamwa1 et Mwamwa 2 de la commune de Mutsamudu et de la localité de M’jimandra [commune de Bandrani-Chirokamba]”.

 

Le projet “Appui à l’insertion professionnelle de 30 jeunes des villages périurbains du sud de la commune de Mutsamudu”, a été lancé le mercredi 4 mai dans la localité de Mwamwa ya ntsini, en présence du gouverneur de l’île et de nombreuses autres personnalités et citoyens. C’est un projet du programme « Komor Initiative » (un programme incluant plusieurs projets financés par la coopération française et visant le “renforcement et la modernisation des dispositifs de formation”, mais aussi des “dispositifs d’accompagnement des jeunes vers leur insertion professionnelle durable”). Il est financé par l’Afd (Agence française de développement) et “mis en œuvre » par Expertise France, qui a son tour en a délégué la réalisation à l’association comorienne Adde (Action pour le développement durable et l’environnement). Cette dernière a reçu une subvention de près de 42 millions de francs pour se faire.


D’après le communiqué de presse distribué après la cérémonie, ce projet vise “la diversification des dispositifs de formation et d’insertion professionnelle en vue de favoriser l’accès des jeunes à l’emploi”, ainsi que “le renforcement de manière durable des capacités entrepreneuriales d’au moins 30 jeunes éleveurs de caprins et producteurs de gingembre et de curcuma des localités de Pagé, Mjivia, Mwamwa 1 et Mwamwa 2 de la commune de Mutsamudu et de la localité de M’jimandra [commune de Bandrani-Chirokamba]”.

Des jeunes de cinq localités

Dans son allocution, la représentante d’Expertise France, Marie Espérance Seze, a justifié la délégation de la mise en œuvre du projet à Adde par le fait que cette dernière a répondu  à plusieurs des critères exigés. “C’est un projet innovent, en matière d’approche pédagogique, d’accompagnement des jeunes après leur formation, d’appui à la reconversion professionnelle des jeunes, de développement de l’approche local de l’insertion professionnel. Le projet Adde, non seulement répondait à trois de ces quatre priorités, mais en plus il propose le développement et la structuration de formations nouvelles autour des filières caprins et gingembre avec l’implication de l’ensemble des acteurs locaux publics et privés afin d’assurer la cohérence et la pérennité du projet”, a-t-elle expliqué.


Plusieurs intervenants ont pris la parole au cours de cette cérémonie, dont un représentant du maire de Mutsamudu, le maire de Chirokamba et un cadre de cette localité. Ils ont à tour de rôle remercié le gouvernement et la France pour l’aboutissement de ce projet, mais ont également sollicité l’aide des pouvoirs publics pour combattre le maraudage et le vol de bétail qui sévissent dans cette zone. Dans son discours, le gouverneur de l’île, Anissi Chamsidine, a de son côté fortement encouragé les jeunes à suivre cette voie des initiatives professionnelles privées, au lieu d’espérer des recrutements à la Fonction publique, laquelle, selon lui, «n’existe plus».

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