En compagnie du chef d’Etat-major de l’Armée nationale de développement (And) et du directeur général de la police, le directeur de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense nationale a rencontré la presse hier, mardi 4 avril, pour annoncer l’organisation d’une journée d’information et de sensibilisation sur la Force est-africaine en attente (Easf), le samedi prochain, 8 avril, au Palais du peuple de Hamramba.
«Ce sera l’occasion pour les dirigeants de cette organisation, dont le directeur exécutif de l’Easfcom, Ismaël Chanfi, d’expliquer le rôle et les missions de l’Easf, particulièrement aux autorités comoriennes, aux académiciens, aux étudiants et à la société civile», a-t-il déclaré.
La journée sera précédée d’une marche pour la paix, entre Place de l’indépendance et le siège de l’Assemblée nationale. Cette marche sera suivie de la cérémonie officielle. Se tiendront, dans la foulée, trois conférences-débats sur «les dynamiques et les résolutions des conflits en Afrique Orientale», l’«historique, l’organisation et la mission de l’Easf» et, enfin, sur «l’opérationnalisation de l’Easf».
Selon Hawaa Mohamed Hassan, une des civiles ayant participé aux actions de formation de l’Easf, la mobilisation de tous est importante afin de conférer à cette journée une dimension particulière. «En dehors des éléments de l’And, de la police et des civils, nous sollicitons la participation de tous les autres.
Nous allons contacter les directeurs des établissements scolaires afin de compter sur la participation des élèves ; nous souhaiterions également la participation des Ong et de toutes les associations qui œuvrent pour la paix», a-t-elle ajouté.
Créée en 2004 sous un autre nom (Easbrig) à l’issue du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, l’Easf regroupe dix pays : Burundi, Comores, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Seychelles, Somalie, Soudan, Rwanda et Uganda.
L’organisation s’est engagée dans un vaste programme de renforcement des capacités de ses composantes militaires et civiles. Après sa création, l’Easf est mandatée par l’Ua pour maintenir et contribuer au maintien de la paix dans la sous-région.
Le chef d’Etat-major de l’Armée nationale, colonel Youssouf Idjihadi, a tenu à rappeler que les Comores ont été évaluées en 2015. «Chaque pays a un nombre défini d’éléments à déployer et nous avons une compagnie composée de 150 personnes qui ont été jugées opérationnelles à être déployés partout ou le besoin sera».