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Unesco-Environnement I L’île de Mwali parmi «les 669 réserves naturelles de biosphère» mondiales

Unesco-Environnement I L’île de Mwali parmi «les 669 réserves naturelles de biosphère» mondiales

Société | -

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Les conditions climatiques, la diversité biologique de l’île, la présence d’espèces rares et protégés en sont des raisons qui ont justifié l’inscription de Mwali sur la liste des 669 réserves naturelles de biosphère mondialement reconnues.

 

Le conseil de l’Unesco pour l’homme et la biosphère (Mab) a déclaré l’île de Mwali parmi les “réserves naturelles de biosphère” internationale. En tout, neuf dossiers ont été choisis parmi une trentaine venant de différents pays du monde, y compris celui de l’île comorienne de Mwali. La bonne nouvelle a été annoncée, hier mercredi, au ministre de l’Environnement, Bianrifi Tarmidhi, par le Mab après le conseil tenu au siège de l’Unesco à Paris.


Bianrifi Tarmidhi, le gouverneur de l’île, Mohamed Saïd Fadhul et la représentante résidente du Système des Nations unies aux Comores, Fenella Frost, ainsi que des techniciens du ministère ont suivi cette annonce par visioconférence. Le ministre en charge de l’Environnement a lancé un appel à tout un chacun à “préserver l’environnement en conservant surtout l’exploitation rationnelle des ressources naturelles”. Il a, au nom du gouvernement, renouvelé les remerciements pour “les efforts déployés” par les responsables du Programme des Nations unies pour le développement, ceux de l’Unesco aux Comores et les spécialistes environnementaux engagés pour cette cause. “La nation vous est reconnaissante, et l’histoire va le témoigner”, a conclu le ministre Bianrifi Tarmidhi.

Neuf dossiers enregistrés sur trente

La création de la réserve de biosphère de l’île de Mwali est une initiative du gouvernement comorien soutenu par le Pnud depuis la création du parc national en 2001, qui est l’aire protégée des Comores, dans cette même île. La préservation des ressources génétiques, les écosystèmes et paysages, l’encouragement du développement économique et humain durable, le support logistique pour soutenir les activités de recherches, d’éducation durable.


Si le Mab a priorisé le dossier comorien parmi la trentaine ayant manifesté un intérêt à figurer parmi les réserves naturelles de biosphère internationale, c’est grâce à une série de conditions, d’après la représentante résidente du Pnud, Fenella Frost. Elle parlera “d’une date mémorable”.


Les conditions climatiques, la diversité biologique de l’île, la présence d’espèces rares et protégés en sont des atouts favorisant l’inscription de Mwali sur la liste des 669 réserves naturelles de biosphère mondialement reconnues. Cette accession offre plusieurs avantages liés au développement du tourisme, des activités socio-économiques de l’île et du pays en général. Des financements d’opérateurs touristiques, de fondations et d’agences de financement pourraient intervenir à court et à moyen terme.

Hamidou Ali

 

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