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Union des chambres de commerce I Les nouveaux statuts expliqués à la presse

Union des chambres de commerce I Les nouveaux statuts expliqués à la presse

Société | -   Hamidou Ali

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L’Union des chambres a été régie par la loi de 1995. Les nouveaux statuts présentent plusieurs changements, mais «ils ne visent pas à maintenir les dirigeants actuels à la tête de l’institution».

 

Les responsables de l’Union des Chambres de Commerce des Comores (Uccia) ont annoncé, lors d’une conférence de presse tenue mercredi 24 mai à son siège, le changement des statuts de la chambre. «Le Président de la République a signé le décret n° 036/Pr le 29 avril, portant statuts de l’Union des Chambres de Commerce et de Chambres de Commerce Régionales», a fait savoir le président de l’institution, Chamsoudine Ahmed. Les nouveaux statuts sont adaptés aux réalités actuelles liées au bon fonctionnement de la chambre et visent notamment à rapprocher l’Union des Chambres et les Chambres Régionales, des opérateurs économiques, d’après le conférencier.


La loi qui régit les institutions consulaires était celle de 1995 et était devenue caduque depuis 2014. «Depuis des années, nous nous sommes engagés pour le changement de ces statuts en les adaptant aux besoins actuels», a-t-il affirmé. Saluant la signature des présent s statuts par le chef de l’État, Azali Assoumani, le responsable de la chambre de Ngazidja, Hamidou Mhoma, a parlé d’une «marque de confiance», décrivant la volonté du chef de l’État de répondre aux attentes de la chambre. Selon lui, les nouveaux statuts présentent plusieurs changements, mais «ne visent pas à maintenir les dirigeants actuels à la tête de l’institution».


En ce qui concerne les changements, il a cité l’augmentation du nombre d’élus, qui était auparavant considéré comme minime par rapport à l’ensemble des secteurs privés, passant de 6 à 15 au niveau de l’Union, de 8 à 18 à Ngazidja, de 12 à 15 à Ndzuani, et de 6 à 12 pour Mawali. «Cette augmentation vise à assurer une représentativité au niveau des chambres régionales», a-t-il précisé.

 

Hamidou Mhoma a également ajouté qu’il faut être inscrit dans une chambre régionale depuis au moins 3 ans pour être éligible, « car au moment des élections, les personnes se présentent à la veille avec leurs cartes de membres pour s’enregistrer et cherchent à tout prix à diriger l’Union des Chambres». Et pour être électeur, «il est impératif d’être membre depuis au moins un an avant l’élection ». Le Président de la CCIA-Anjouan, Alilfata Ibrahim, a assuré que «les organisations patronales et professionnelles ont été impliquées dans l’élaboration des nouveaux statuts afin d’éviter les divergences et les contradictions».

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