Cinq ans après sa création, l’Union des polices municipales de Ngazidja a réuni ce dimanche 2 novembre 2025 les chefs de poste des 28 communes de Ngazidja au foyer Barakani de Vuvuni dans l’objectif de dresser le bilan du travail accompli, identifier les défis persistants et tracer les perspectives d’un meilleur encadrement des forces locales. La rencontre, qui a rassemblé plus d’une centaine de responsables municipaux, a également été marquée par une session de formation animée par la gendarmerie nationale, sous la supervision du lieutenant Moissi. Une initiative saluée pour son apport en matière de renforcement des capacités, mais aussi pour la volonté affichée d’harmoniser les pratiques et d’améliorer la coordination entre les différents services municipaux.
Said Mohamed Youssouf, chef de l’Union des polices municipales, a expliqué que pour lui, cette rencontre marque un tournant. «Il est temps de redéfinir les rôles de la police municipale, de rappeler les missions et de renforcer les liens avec les maires», a-t-il dit, reconnaissant que «certes les agents font leur travail, mais les difficultés persistent». Le responsable a notamment insisté sur la place centrale du maire dans la gestion des activités policières. «Il faut savoir que c’est le maire qui doit contrôler et coordonner toutes les actions de la police municipale», a-t-il souligné, appelant à une «collaboration plus étroite entre les élus et les agents sur le terrain».
Au-delà du bilan, les discussions ont porté sur la nécessité de doter les communes d’outils modernes de gestion sécuritaire, d’assurer la formation continue des agents et de renforcer l’esprit de corps au sein des forces municipales. Dans un contexte où les défis sécuritaires et sociaux se multiplient, l’Union des polices municipales de Ngazidja entend poursuivre sa dynamique de professionnalisation. Ainsi, d’autres sessions de formation et de concertation sont déjà prévues dans les prochains mois.

