Trois ans après l’annonce du projet visant à diversifier ses activités, les travaux de mise en place d’une unité de production de gaz de la société comorienne des hydrocarbures (Sch) «vont bon train». La société indienne «Bnh Gaz», chargée de mettre en place cette usine de gaz, va d’ici le 6 octobre procéder à la modification de la tuyauterie de l’unité pour mieux adapter à des nouveaux tuyaux. Selon le patron de la Sch, Mgomri Oumara, les diamètres des tuyaux proposés d’emblée ont été contestés au point que la société indienne devra à nouveau modifier la tuyauterie au niveau des cuves.
«Les tuyaux proposés tout au début avaient un diamètre plus petit. D’où, la modification de la tuyauterie au niveau des citernes. C’est un travail nécessaire dans la mesure où nous allons acheter par exemple dix containers remplis de gaz afin de vider les citernes. Ce qui montre ô combien il est important de travailler minutieusement sur l’adaptation de la tuyauterie», a-t-il expliqué. Mgomri Oumara a ensuite fait savoir que les techniciens de Bnh Gaz travaillent sur les premiers tests de la mise en bouteille du gaz. «Nous avons déjà rempli quelques centaines de bouteilles. Pour le moment, près de treize mille bouteilles sont disponibles à remplir de gaz. C’est comme le cas des autres produits, nous allons commercialiser le gaz après son achat depuis l’extérieur», a-t-il indiqué. A l’en croire, les techniciens de la société indienne ont commencé à expérimenter ce nouveau produit.
Le Coût d’investissement ?
Le directeur général de cette société d’Etat a, par ailleurs, évoqué le volet sécurité dudit projet. Il a précisé que le projet a prévu la mise en place d’une citerne d’eau pour la sécurité du personnel et du site. « Pour le moment, nous nous servons de notre camion-citerne. Le site sera normalement opérationnel si l’eau est disponible», a-t-il insisté.
Par rapport au coût d’investissement dudit projet, qui n’a pas été dévoilé depuis le lancement du projet jusqu’aujourd’hui, l’actuel patron de la Sch a indiqué qu’il a été estimé au départ à 700 millions de francs. «C’est le coût de base. Mais, au jour le jour, des dépenses ne cessent d’augmenter. Ce qui fait que la mise en place effective de cette unité de gaz pourrait varier entre 900 millions et 1 milliard de francs», a-t-il estimé.