L’agression s’est déroulée à l’intérieur même de l’Institut universitaire des technologies (Iut). Avant-hier, samedi 24 février, dans la matinée, Farid Boina Djohar, un surveillant de l’établissement scolaire Madaris Al-Imane, est entré dans le bureau où se trouvait sa victime, Abdoulkarim Said Abdallah.
A en croire ce dernier, son agresseur l’aurait demandé de sortir dehors, mais refusant d’obéir, il s’est rendu compte qu’il avait une arme blanche. Puis s’en est suivi, les coups de couteaux. Affaibli par sa blessure, cet enseignant de communication que l’on a retrouvé à l’hôpital n’a pas pu donner plus de détails sur le pourquoi de son agression.
Le docteur qu’il a soigné, le Major du service des urgences du Service de santé militaire, Ahmed Abdou, a rassuré que la vie de son patient n’était plus en danger.
Lorsqu’il est arrivé ici, il avait une très grande plaie ouverte, même l’os de l’avant-bras était visible. On devait arrêter d’abord la perte de son sang. On a procédé à une suture en deux plans, nous a-t-il raconté.
A l’heure où nous écrivions ces lignes, nous n’avons pas pu avoir la version officielle des services judicaires. Seulement le procureur de la République a confirmé la véracité de l’acte sans donner plus de précisions. Selon lui, l’affaire se trouve au commissariat de la police centrale.
Malheureusement aucun responsable de la police nationale n’a accepté de répondre à nos questions. Le commissaire Nassuf Kaissan était lui injoignable.