Dans le cadre de la journée mondiale des consommateurs, célébrée le 16 mars sous le thème «Bâtir un monde numérique meilleur pour les consommateurs», la Fédération comorienne des consommateurs (Fcc), en partenariat avec l’Association des consommateurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Actic), a organisé, hier à l’hôtel Retaj-Moroni, un atelier de réflexion sur les dangers liés à l’utilisation des Tic.

Les participants, dont des banquiers et des parlementaires, ont planché, entre autres sujets, sur le cadre juridique du secteur, la protection des données en ligne, la transaction électronique, ainsi que sur l’éducation et la sensibilisation des parents quant aux risques d’internet.

Selon le président de la Fcc, Mohamed Saïd Abdallah Mchangama, l’objectif de ces échanges était de «mettre en confiance les consommateurs sur l’utilisation de l’internet et de réfléchir sur les textes juridiques spécifiques qui doivent sécuriser le secteur». Pour lui, il est nécessaire de doter les Comores de ces instruments.

Et d’ajouter que le rôle de la Fcc est justement de veiller à ce que le consommateur, où qu’il se trouve, se sente en sécurité. «Plusieurs consommateurs ne connaissent rien aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication, alors qu’ils se trouvent dans l’obligation de les utiliser pour être en contact avec leurs proches», explique le patron des consommateurs.

Mchangama a, en outre, précisé qu’aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, des jeunes volent des identités de tierces personnes et se font passer pour d’autres en commettant des méfais ou en exerçant du chantage.

A son tour, le président de l’Actic, Hamidou Mhoma, a rappelé que les Tic avaient indu de nouveaux usages dans le quotidien de la population susceptibles de générer des conséquences désagréables. C’est la raison pour laquelle son association s’est jointe à la Fcc pour lancer ces alertes. «C’est vrai qu’il y a des atouts et des aspects positifs ; en même temps, il y a des dangers qui nous guettent sur les réseaux.

Nous voudrions faire en sorte que tout le monde se sente en sécurité», soutient-il. Avant de poursuivre : «dans ce nouveau secteur, il y a de nouveaux comportements, de nouveaux droits, et nous avons invité les législateurs pour enrichir le projet de loi que nous préparons avec le ministère de l’Intérieur contre la cybercriminalité et qui sera présentée lors de la prochaine session».