Le nouveau code du tourisme a été présenté, jeudi 7 octobre, à l’hôtel Retaj dans le cadre d’un atelier national pour validation. Ceci après plusieurs ateliers insulaires et échanges avec les partenaires et autorités concernées. En présence de plusieurs acteurs du milieu du tourisme, l’expert international engagé pour ces travaux, Abdelillah Lahchimi, a présenté le nouveau texte pour quelques améliorations.
Pour sa part, le directeur de cabinet du ministère du Tourisme, Ismael Bachirou, a, au nom de son ministre en mission, à Ndzuani, tenu à remercier l’assistance pour sa présence afin de permettre au pays d’avoir un nouveau code du tourisme, lequel permettrait de développer davantage le secteur touristique comme. Il tiendra également à remercier les partenaires grâce auxquels, ce travail a pu se réaliser, notamment la Banque mondiale(Bm) «pour son appui constant pour le développement économique et social» du pays, mais également l’organisation mondiale du Tourisme (Omt) pour «sa contribution importante pour l’élaboration de ce code du tourisme».
Visant à mettre l’accent sur le développement des chaînes de valeurs dans différents secteurs, notamment le tourisme, le projet Pidc, financé par la Banque mondiale, va, selon Ismael Bachirou, favoriser la création d’activités génératrices de revenus, la création de nouveaux emplois et l’augmentation de revenus. Il s’agit d’un projet du gouvernement entrant dans le cadre sa politique visant à capitaliser ses potentialités touristiques, lesquelles nécessitent un code «qui apportera une meilleure structuration pour les professionnels et une meilleure définition de la gouvernance du secteur».
"Il (le code, ndlr) établira un principe promettant d’intervenir en amont dans l’aménagement des sites naturels pour en garantir la conformité aux principes du tourisme durable", a indiqué ce responsable du ministère du tourisme ajoutant que le code du tourisme apportera clarification des conditions d’accès aux activités touristiques et une modernisation de l’encadrement des activités touristiques. Une hypothèse soutenue par la directrice nationale du Tourisme. Pour Marie Hassanati Attoumane, l’on a amélioré la loi de 2011 pour la rendre beaucoup plus flexible, accessible, surtout au niveau des termes d’application, "sachant qu’il était difficile de mettre en application les textes".
À son tour, le représentant de la bBanque mondiale à Moroni, Boubacar Sidiki Walbani, a salué l’initiative de consulter les parties concernées pour apporter leurs expériences et leur concours dans le travail d’amélioration du nouveau code. "Le tourisme représente l’un des secteurs majeurs de l’économie comorienne et un levier de croissance et de création d’emplois",a-t-il rappelé avant de souligner que la mise en place de ce cadre légal est un facteur important pour la croissance et l’investissement dans ce "secteur à fort potentiel".
Interrogé en aparté, le coordinateur national du projet Pidc, Ali Mgomri, a fait savoir que le nouveau code sera remis au gouvernement, puis aux parlementaires pour adoption, au cours de cette session d’octobre.