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Vie chère I  La gendarmerie nationale chargée de faire respecter les prix

Vie chère I  La gendarmerie nationale chargée de faire respecter les prix

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Des discussions sont en cours entre le gouvernement et les commerçants pour fixer des prix satisfaisants pour les produits.

 


À moins de soixante-douze heures du mois sacré du ramadan, le commandant de la gendarmerie nationale, le maire de Moroni, les préfets et le secrétaire général du ministère de l’Économie ont tenu une réunion le samedi 9 mars dernier pour discuter et échanger sur le suivi et le contrôle des prix ainsi que la gestion de la circulation.

«Conformément aux instructions du président de l’Union des Comores et de son gouvernement, en particulier des ministères de l’Économie et de l’Intérieur, la gendarmerie nationale et la police sont chargées, en cette période, d’assister les services chargés du contrôle des prix dans leurs missions», a déclaré le commandant de la gendarmerie nationale, le colonel Tachfine Ahmed, lors du compte rendu des points abordés.


Il a ajouté : «Comme vous le savez, pendant le ramadan, nous observons généralement une inflation des prix, notamment pour les produits de première nécessité et les denrées agricoles. Il est donc du devoir du gouvernement d’assister les services de l’État pour limiter les tarifs.»


C’est ainsi que le secrétaire général du ministère de l’Économie, Saïd Abdou Salim, a annoncé qu’un arrêté fixant les prix des produits de première nécessité serait publié cette semaine, et que les grossistes et les revendeurs devront s’y conformer. Selon lui, «il incombe à chacun de dénoncer ceux qui ne respectent pas ces prix et également de ne pas acheter leurs produits».

Une idée qui a semblé faire consensus parmi l’assistance, mais qui demande néanmoins au gouvernement de trouver un moyen de pérenniser cette action car «les Comoriens ne vivent pas seulement pendant un seul mois».

Désengorger Moroni

Pour désengorger Moroni, le préfet de Mitsamihuli, Mshangama Abasse, a expliqué qu’avant de fixer les prix des produits importés par le secteur privé, l’État devrait d’abord chercher à réduire, ne serait-ce que légèrement, le prix du riz ordinaire importé par l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor).

Rappelons que le sac de 25 kg de riz ordinaire est passé de 7000 à 11500 francs en moins de deux ans. « Cela fait que les revendeurs des périphériques le vendent à un prix un peu plus élevé », a justifié Mshangama Abasse.

Parmi les autres points abordés, on trouve la gestion de la circulation à Moroni ainsi que les problèmes d’hygiène des produits carnés, en particulier la rupture de la chaîne du froid.

En outre, le maire de la capitale, Abdoulfatah Said Mohamed, a indiqué avoir pris contact avec les Centres ruraux de développement économiques (Crde) qui organisent souvent des marchés de vente de produits agricoles pour les inciter à vendre au marché de Kalaweni, tout comme le feront les vendeurs de poissons sur le territoire de la commune de Moroni. Des négociations sont en cours avec les pêcheurs pour fixer des prix spécifiques.

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