Poursuivi pour des faits d’agressions sexuelles présumées sur son apprentie de 12 ans, issue de la même localité que lui (Dzahani La Tsidje), Foundi Mhamadi, bénéficiant d’une liberté provisoire sous caution, est en cavale depuis trois semaines. La dernière fois qu’il a été vu c’était le 14 juillet où des personnes l’ont aperçu à Moroni, à en croire une publication postée le même jour sur la page Facebook de l’Ong Hifadhwi, laquelle lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Le lendemain, le parquet avait lancé un mandat d’arrêt contre lui car il ne respectait pas les conditions de sa remise en liberté. Mais depuis le 15 juillet jusqu’à aujourd’hui, la police ne l’a pas intercepté. Contacté hier, lundi dans l’après-midi, le commissaire Achkal Mohamed a confirmé à Al-watwan que ses hommes n’avaient toujours pas encore mis la main sur Foundi Mhamadi. Les recherches se poursuivent.
Mayotte ?
Libéré provisoirement sous caution le 28 juin, ce maitre coranique devait être réincarcéré il y a une vingtaine de jours. Le juge d’instruction qui menait les investigations avait demandé le prolongement de sa détention. Le magistrat a refusé de lui accorder une quelconque liberté l’avait renvoyé par ailleurs devant le tribunal correctionnel à travers son ordonnance transmis au procureur de la République, le 30 avril. Il revenait ainsi au parquet de fixer l’audience. On ignore pourquoi celle-ci n’a jamais eu lieu.
Nombreux sont ceux qui restent convaincus que Foundi Mhamadi a déjà fui Ngazidja. Au pire, il se serait réfugié dans l’île sœur de Mayotte. Toujours est-il qu’il est difficile de savoir qui a saisi la chambre d’accusation pour une demande de liberté provisoire révélée et dénoncée mardi dernier par l’avocat de la partie civile, Abdoulbastoi Moudjahidi.
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