Une rencontre réunissant les différents acteurs du système sanitaire comorien a été organisée avant-hier, lundi 3 juillet, au commissariat du genre.
Le but de cette réunion d’échanges, à laquelle avait pris part le chargé des projets du conseil départemental de Seine-Saint-Denis en France, Nicolas Bourroumeau, était de “porter un regard sur la question des violences faites aux femmes et aux enfants”.
De nombreuses associations et acteurs, travaillant dans le secteur de la santé, avaient saisi l’occasion pour échanger avec leur hôte sur ce phénomène qui tend à se développer ces derniers temps au pays. Les discussions ont porté sur la façon de mieux faire face au problème des violences faites aux femmes.
“Nous avons songé à organiser aux Comores des formations à l’intention des professionnels de santé, de la police et de la justice pour qu’ils puissent mieux comprendre et, donc, mieux résoudre ces problèmes aux Comores”, avait soutenu Nicolas Bourroumeau.
Pour sa part, l’administrateur de l’association “Agir pour le développement de la santé de la femme (Adsf) “, Chabani Bourhane, a précisé qu’il s’agissait de faire une mise au point censée permettre aux associations de mieux s’orienter dans leurs activités.
“Elles doivent savoir qu’il y a des documents à partir desquels elles sont censées s’inspirer pour, entre autres, espérer bénéficier des financements”, devait-il ajouter.
La réunion avait deux objectifs précis, à savoir coordonner les actions de lutte contre les violences faites aux femmes et définir les missions et les limites d’intervention de chaque association engagée dans ces combats.