Une série d’ateliers dits de «mise en place des Comités de veille et d’alerte des violences basées sur le genre» ont été organisées dans trois localités de Ndzuani (Sima, Haïbara et Mremani), du 27 au 29 juillet dernier, par le Commissariat national de la protection sociale et de la promotion du genre. Chaque réunion avait regroupé des chefs de villages, des représentants des communes environnantes, d’organisations étatiques et non gouvernementales. Avaient également été présents le secrétaire général du ministère de la Justice, celui du Conseil supérieur de la magistrature, des représentants de l’Unfpa et du gouvernement japonais, financeur du projet.
Les participants à ces ateliers ont suivi plusieurs exposés, axés sur une compréhension approfondie de la notion de «genre» et de «violence basée sur le genre». Ils ont également été familiarisés avec les nouvelles dispositions légales «très sévères», issues du nouveau code pénal et punissant les actes d’agression sexuelles et de viol, ainsi qu’avec les orientations générales du travail effectué par la psychologue du Service d’écoute et de prise en charge des femmes et filles victimes de maltraitances de Ndzuani. Ils ont enfin été informés des missions et de la méthode travail dévolues en général aux Comités de veille.
Les Comités de veille et d’alerte des violences basées sur le genre sont des organes créés pour surveiller et signaler tout acte d’agression sexuelle ou de viol, ou bien de violence perpétrée contre des filles adultes ou mineures. Ils sont censés se réunir régulièrement pour faire le point de la situation de leur commune en matière de Vbg, et la communiquer aux Services d’écoute. Notons que ces derniers disposent de numéros verts (1760 et 1710), que toute personne témoin d’un acte de Vbg peut appeler pour le signaler.