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Violences basées sur le genre I Trois jours de formation pour améliorer les interventions sur le terrain

Violences basées sur le genre I Trois jours de formation pour améliorer les interventions sur le terrain

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Ces sessions de formation visent à lutter contre les inégalités de genre et les violences qui en découlent.

 

Le Croissant-Rouge comorien (CRCo) organise, pendant trois jours à l’hôtel Retaj, une série de formations destinées à renforcer les capacités des volontaires, des organisations de la société civile et des clubs de jeunes en matière de genre et d’engagement communautaire. Ce programme s’inscrit dans le cadre du projet « Shawiri », qui vise à renforcer la protection sociale et à promouvoir les droits des femmes, des jeunes et de la société civile en Union des Comores.


Le projet est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par un consortium composé, entre autres, de la Croix-Rouge française, du Croissant-Rouge comorien et de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl).
Les participants sont invités à porter une attention particulière à l’assimilation des contenus pédagogiques des différents modules, dispensés par des modérateurs ayant une riche expérience et une expertise avérées dans ce domaine.


Ces formations s’inscrivent dans le cadre des politiques nationales, en particulier la politique d’équité et d’égalité des genres, visant à combattre les inégalités et les violences qui en résultent. Ahamada Sabouanta, coordinatrice de la planification, du suivi, de l’évaluation et du reporting au Croissant-Rouge comorien, représentant le secrétaire général du CRCo, reste convaincue que l’intégration de la dimension genre dans les activités de sensibilisation des volontaires peut contribuer à accroître l’impact des interventions sur le terrain.


«Les volontaires du Croissant-Rouge comorien, les clubs de jeunes et les Osc [Organisations de la société civile] sont les principaux bénéficiaires de ces formations. Tous seront formés pour que, de retour dans leurs communautés respectives, ils puissent mener des campagnes de sensibilisation, que ce soit par des actions de porte à porte ou des activités de groupe, pour lutter contre les violences basées sur le genre», a-t-elle expliqué.La collaboration entre les partenaires a permis au ministère de la Promotion du genre d’identifier les Osc et associations de jeunes qui participeront à ces formations, un geste salué par le Croissant-Rouge comorien.

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