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Violences basées sur le genre IUn plan de communication pour mieux lutter contre le fléau

Violences basées sur le genre IUn plan de communication pour mieux lutter contre le fléau

Société | -

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Dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre (Vbg), les acteurs de cette lutte ont jugé nécessaire d’établir une stratégie de communication afin de pouvoir soutenir et appuyer les enfants victimes de viol.

 

Le ministère de la Santé, à travers le commissariat national au genre, a convié hier, les acteurs de la santé et ceux qui militent contre les violences basées sur le genre (Vbg) pour finaliser un plan de communication destiné à tous les acteurs mobilisés contre ce fléau dans le pays.

La sécurité des enfants à l’école

La directrice de la protection familiale, Halima Abdoulkarim, soulignera que l’atelier s’étendra sur quatre jours en raison des thématiques qui seront abordées. «L’objectif de cet atelier est d’établir un environnement favorable pour la protection de l’enfant. Nous plaidons pour un changement de comportement dans les communautés pour que l’enfant ne se sente pas pourchassé par l’insécurité. Actuellement, nous voudrions changer de stratégie et élaborer un plan de communication spécifique à l’enfant afin de pouvoir prêter mains fortes aux parents et aux responsables des enfants afin d’espérer un changement des comportements significatifs à l’égard des mineurs», a-t-elle avancé.


Au cours de cet atelier, plusieurs propositions visant à mieux lutter contre les violences basées sur le genre (Vbg), ont été annoncées. On notera, entre autres, la sécurité des enfants à l’école et la sensibilisation des acteurs de l’éducation sur les méfaits des Vbg.» Pour les maintenir à l’école, il faudra que les enseignants, les éducateurs soient sensibles par rapport à leur vulnérabilité. Nous planifions un plan de communication en commun accord avec les responsables, les enseignants, les parents et les religieux pour qu’ensemble nous puissions prévenir ces violences. Ces petits enfants ne sont pas conscients, ils ne savent pas ce que c’est la violence», a fait remarquer Halima Aboubakar.


Elle ajoutera que «c’est dans ce sens que le commissariat à la solidarité, à la protection sociale, et à la promotion du genre a proposé de valider ce plan de communication au profit des enfants». Halima Aboubakar a ajouté : «nous allons aussi identifier l’activité adaptable à la communauté comorienne. Déjà, chaque pays a ses spécificités traditionnelles et religieuses. C’est ainsi que nous essayons de faire quelque chose que les responsables comoriens peuvent s’adapter aisément». Notons que le nombre de viols se multiplie dans le monde.Les statistiques mondiales estiment qu’il y a plus de «903 viols par jour», soit plus de 250.000 viols chaque année. Les actes de viol sont devenus monnaie courante aux Comores avec, en moyenne, «cinq cas chaque année».

Par soillah Hamidou (stagiaire)

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