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Violences basées sur le genre-ndzuani I La direction régionale distribue des kits aux élèves et aux sportifs

Violences basées sur le genre-ndzuani I La direction régionale distribue des kits aux élèves et aux sportifs

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L’objectif principal est de sensibiliser et toucher le maximum de personnes qui subissent des violences basées sur le genre à Ndzuani. Les clubs de Ouvanga, Moya et Vouani ont reçu, la semaine dernière, leurs kits. La directrice régionale de la promotion du genre fait savoir que sa direction a démarré une campagne de soutien aux élèves et aux clubs à travers le projet Koica financé par l’Unicef.

 

La direction régionale de la promotion du genre, au niveau de Ndzuani, enchaîne les activités en ce début d’année scolaire. Depuis plusieurs semaines, elle remet des matériels aux clubs sportifs des 20 communes de l’île de Ndzuani et des fournitures scolaires aux clubs des ados dans les lycées et collèges. Elle prévoit une série de formations pour ces clubs des ados «pour qu’ils prennent le relais de la sensibilisation de leurs pairs». Une dizaine de conférences-débat sont également prévues plusieurs localités. En attendant, déjà 19 clubs des adolescents ont été mis en place, dont 2 formés sur les modules de violences et 12 clubs sportifs ouverts dans les différentes communes de l’île.

Sensibiliser pour mieux prévenir

L’objectif principal est de sensibiliser et toucher le maximum de personnes qui subissent des violences basées sur le genre. Les clubs de Ouvanga, Moya et Vouani ont reçu, la semaine dernière, leurs kits. La directrice régionale de la promotion du genre à Ndzuani, fait savoir que sa direction a démarré une campagne de soutien aux élèves et aux clubs à travers le projet Koica financé par l’Unicef. «Nous mettons des clubs dans les milieux sportifs et éducatifs des différentes communes de l’île. Nous leur donnons des maillots, des baskets et des ballons ou des cartables avec des fournitures. Hier (mardi 18 octobre, ndlr), nous étions à Ouvanga dans le lycée et collège. Et puis nous sommes partis à Moya puis à Vouani pour le 11e et le 12e club sportif. La campagne se poursuit dans les autres communes», fait-elle savoir.


Selon elle, des jeunes peuvent subir des violences sans le savoir. «Nous remettons les matériels pour soutenir et former les jeunes après les avoir sensibilisés et formés.
Il faut aussi faire la même chose à ceux qui, souvent subissent des violences sans le savoir. Nous avons beaucoup de cas.Ils vont lutter, à leur tour, contre ces formes de violence», dit-elle, révélant l’augmentation «des cas d’exploitation des mineurs» surtout dans les motos-ben. Cette militante de nombreuses associations de l’île explique l’importance de toutes ces activités alors que la violence ne diminue pas. «Le fait que nous ayons de nombreux cas qui se manifestent est un bon signe.


Avec les nombreuses campagnes de sensibilisation que nous menons, les communautés dénoncent les violences.Les victimes ne savaient pas où est ce qu’il fallait les dénoncer et maintenant elles savent qu’elles peuvent avoir leur droit. Beaucoup de victimes gardent le silence alors que nous avons des services et des dispositifs de prise en charge gratuits qui sont là pour aider ces victimes comme le service d’écoute à l’hôpital de Hombo».

Par Ahmed Zaidou (stagiaire)

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