L’Agence comorienne de coopération internationale (Acci) a organisé, samedi dernier en partenariat avec l’Unicef et l’Unfpa, un atelier de sensibilisation sur les violences basées sur le genre (Vbg) à l’hôtel Retaj. La séance a réuni des élèves de plusieurs établissements scolaires de Moroni. L’objectif : éveiller la conscience des jeunes, les former à se protéger, à dénoncer les violences et à se confier aux parents ou aux structures dédiées. La consultante burkinabée en genre, Kapioko Pegdwende Rosine, a animé les échanges, axés sur l’éducation et la mobilisation pour un environnement respectueux de la dignité et de la sécurité des enfants.
«Le milieu scolaire est un cadre idéal pour sensibiliser les jeunes et rassurer les familles. Les enfants sont l’avenir», a, de son côté, déclaré le directeur général de l’Acci, Moussa Abderemane. Grâce à la plateforme Shwabaha, créée en 2022 par l’Acci et l’Unicef, les actions de sensibilisation se sont étendues aux trois îles, touchant des centaines de jeunes. Cette année, les efforts se concentrent sur les violences sexuelles, en collaboration avec les écoles et des experts accompagnant élèves et encadrants.Pour les participants, cette initiative arrive à point nommé. Raoudhoi Mohamed Abdou, élève du lycée communautaire d’Itsandzeni, a ainsi exprimé son engagement : «Nous devons dénoncer toutes formes de violences.» Son camarade Abdoulhalim Ismael a exhorté les autorités à agir, évoquant le récent cambriolage avec violence aggravée, perpétrée par deux gangsters près de Volo-volo..