Un atelier de validation de la brochure pédagogique contre les violences basées sur le genre, qui s’inscrit dans le cadre des activités d’éducation civique en faveur des établissements d’éducation formelle, a eu lieu au Retaj, le samedi 5 juillet dernier. Présidé par le secrétaire général du ministère de l’Education, Said Soulé Said, ce rendez-vous a vu la participation des inspecteurs pédagogiques, des directeurs de l’enseignement primaire et secondaire et des cadres du ministère de la Promotion du genre.
Selon le secrétaire général du ministère de l’Education Said Soulé Said, ce genre d’initiative est à saluer au vu de son impact.
«C’est une initiative très importante mise en place par Shawiri en collaboration avec la Croix-Rouge, EarthEco et d’autres organisations dont la communication est favorisée par EarthEco», a-t-il indiqué. Et de poursuivre que l’objectif des travaux qu’il a présidés a été de «valider ces travaux faits par lesdites organisations pour favoriser un avenir meilleur des enfants. Ce programme inclut l’apprentissage des enfants normaux ou handicapés, garçons ou filles susceptibles de violences. D’ailleurs, ce paramètre de favoriser l’éducation à tous sans exception a été approuvée lors des assises nationales sur l’éducation».
La protection sociale des femmes et des jeunes
Pour la coordinatrice nationale de l’Ong EarthEco, Loulou Said Issilamou, «cette activité s’inscrit dans la sensibilisation des inspecteurs pédagogiques sur la brochure pédagogique de lutte contre les violences basées sur le genre». «Il s’agit d’un guide qui va permettre aux enfants d’appréhender les cas de violences et leurs droits par rapport aux violences. Il est question de présenter ce travail à la direction générale du programme politique de l’enseignement pour validation. Cette approbation est une première étape mais la deuxième étape consiste à se rendre sur le terrain. C’est-à-dire dans les milieux scolaires pour une sensibilisation accrue des enseignants et des élèves sur le fléau», a-t-elle soutenu.
Par rapport à ce fléau, le directeur de l’Ong chargée de la mise en œuvre dudit projet, Gorka Gamarra, a expliqué que «les violences basées sur le genre est une problématique mondiale», et qu’ «elle touche n’importe quel pays et n’importe quel coutume», s’appuyant ainsi sur des solutions pérennes contre la recrudescence des violences. Selon lui, «il existe une bande dessinée permettant aux enfants de comprendre les actes de violence, la brochure pédagogique devant permettre également aux enseignants de bien prévenir le fléau dans les milieux scolaires».
Le projet Shawiri est financé par l’Union européenne afin de notamment renforcer la protection sociale des femmes et des jeunes. Un consortium mené par l’European centre for électoral support (Eces), incluant la Croix-Rouge française, le mouvement associatif pour l’éducation et l’égalité des chances, (Maeecha) et EarthEcho Communication. C’est ainsi que le chargé du projet Shawiri, Kader Irchad Barry, a expliqué que ce « projet s’articule autour de trois axes, notamment le développement d’un environnement favorable à la protection sociale et à la participation citoyenne, le renforcement des capacités internes de la société civile et l’amélioration de la gouvernance des institutions concernées».
