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Violences faites aux enfants et aux femmes I Une convention signée hier pour renforcer la lutte contre «ce fléau»

Violences faites aux enfants et aux femmes I Une convention signée hier pour renforcer la lutte contre «ce fléau»

Société | -   Ali Abdou

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Le Service universitaire de formation permanente de l’Université des Comores (Sufop) et l’Institut supérieur pour le travail social de l’université catholique de Madagascar ont signé une convention de partenariat sur la formation permanente «des travailleurs sociaux» qui luttent contre les violences faites aux enfants et aux femmes.

 

Le Service universitaire de formation permanente (Sufop) de l’Université des Comores et l’Institut supérieur pour le travail social (Ists) de l’Université catholique de Madagascar ont procédé à la signature d’une convention de formation. Signée, hier au siège sis à Moroni-Karthala, cette convention de formation permanente «des travailleurs sociaux«, financée par l’Unicef, permettra à l’Institut supérieur pour le travail social de disposer des modules de formation au profit des acteurs impliqués dans la protection des enfants et femmes victimes de toutes sortes de violence et de discrimination.


Lors de cette cérémonie de signature, le directeur général du Sufop, Ibouroi Ali Toibibou a soutenu que les deux institutions ont travaillé autour d’un projet motivé et financé par l’Unicef. Il revient à l’Université des Comores de s’approprier de cette initiative pour envisager sur le long terme d’implanter une formation initiale des travailleurs sociaux en son sein. A son tour, lors de son intervention, la directrice générale de l’Institut supérieur de travail social, Rafidamalala Babelle, a salué la présence de tous les acteurs intervenants dans le domaine, qui témoigne de l’intérêt qu’ils portent à l’action sociale, et notamment à la protection de l’enfant et de la femme aux Comores.

Le renforcement des capacités des acteurs

Selon ses déclarations, cette collaboration entre pays du Sud va contribuer à l’amélioration de la prise en charge effective des enfants victimes de violences dans le pays.
La directrice générale de l’Ists a soutenu que «tout le monde fait le travail social sans le savoir». Au sujet de ce partenariat entre l’Université des Comores et l’Ists, la directrice a confié que la première action va se focaliser sur le renforcement des capacités des acteurs par le biais de formations continues. «Vu l’étendue des problèmes en matière de promotion et de protection des droits de l’enfant, la formation initiale en travail social est indispensable et pertinente dans le cas des Comores», a-t-elle souligné.
De son côté, le représentant permanent de l’Unicef auprès de l’Union des Comores, Marcel Ouattara a salué la présence de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les violences faites aux enfants et aux femmes. Selon-lui, «cela démontrer un engagement commun de lutter contre ce fléau». Marcel Ouattara a dénoncé à cette occasion les arrangements faits par les parents. «Cela est une double violence à l’endroit des enfants victimes et j’appelle tous les acteurs qui interviennent dans ce combat de lutte contre les violences faites aux enfants et aux femmes. Nous devrons travailler sans relâche afin de résoudre ce fléau, qui ces derniers temps, connaît une recrudescence au niveau du pays», fait savoir le fonctionnaire onusien.

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