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Violences intrafamiliales I Clôture de la formation sur la prise en charge des victimes

Violences intrafamiliales I Clôture de la formation sur la prise en charge des victimes

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Pendant deux semaines consécutives, des acteurs issus de divers domaines ont suivi une formation sur la constitution des procédures en cas de violences intrafamiliales ainsi que sur l’audition des victimes.

 


Après la formation sur la conduite d’enquêtes et la constitution des procédures, qui s’est tenue du 7 au 11 octobre au quartier général de la gendarmerie nationale, a eu lieu celle sur l’audition des victimes, du 12 au 18 octobre. La cérémonie de clôture s’est déroulée le vendredi dernier, en présence de la ministre du Genre, Fatima Ahamada, au sein de la gendarmerie nationale. Le lieutenant-colonel Djanffar Ousseni, adjoint au commandant de la gendarmerie, a souhaité la bienvenue aux participants, se réjouissant du «bon déroulement de la formation». Il a exprimé l’espoir que les stagiaires ayant bénéficié de ce renforcement de capacités «sauront mettre en pratique les compétences acquises».


Il convient de rappeler que ces deux formations complémentaires visent à renforcer les compétences des bénéficiaires, qui comprennent des militaires de la gendarmerie, des fonctionnaires de la police nationale et des magistrats des parquets et tribunaux, en matière de prise en charge des victimes de maltraitance intrafamiliale, de l’audition jusqu’à la clôture de l’enquête. Ces initiatives sont soutenues par l’ambassade de France aux Comores et l’Union européenne à travers le projet «Shawiri ».
La ministre Fatima Ahamada a exprimé sa satisfaction quant aux thématiques choisies pour renforcer les compétences des stagiaires, estimant qu’il est temps de « traduire les acquis en actions » afin de faciliter la conduite des enquêtes. Elle a souligné l’importance d’un accueil qui mette en confiance les victimes, quelle que soit la forme de violence subie.

Faciliter la conduite des enquêtes

Le coordonnateur du projet «Shawiri» s’est réjoui du bon déroulement des séances, en soulignant que «l’accueil des victimes est un domaine essentiel où, plus que la technique, le relationnel fait la différence». «L’empathie, l’écoute et l’intelligence émotionnelle sont des qualités humaines indispensables, surtout dans des situations de crise», a-t-il ajouté. Et de conclure ainsi : «Comprendre ce que vit la victime est crucial pour l’accompagner et respecter sa dignité, tout en assurant un travail d’enquête efficace, en sachant comment s’adresser à elle pour instaurer un climat de confiance».

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