Lors de son séjour, elle a rencontré les Ong et associations des femmes et des autorités nationales. “Je suis venue pour soutenir le travail qu’effectue le Système des nations unies pour aider la femme et la jeune fille ici aux Comores, mais aussi pour voir les autres partenaires présents aux Comores”, a-t-elle indiqué clamant sa satisfaction de constater la mise en place de plusieurs instruments légaux et d’une politique gouvernementale pour la promotion du genre et des droits des femmes.
J’ai trouvé aussi des groupes de femmes dynamiques, des femmes qui sont au courant et qui se soucient des problèmes que rencontrent les autres femmes, des femmes qui ont des voix et des femmes qui sont vouées à aider les autres femmes, a-t-elle jubilé.
Izeduwa Derex-Briggs exprimera en outre sa satisfaction de voir que la seule femme ministre dirige un ministère très important en l’occurrence celui de la santé en charge du genre.
Impliquer davantage les femmes
Pour ce qui est de l’éducation, elle estime que les femmes sont très intégrées dans le primaire et le secondaire et les agences des Nations unies font de leur mieux pour s’assurer que le genre soit impliqué et respecté un peu partout. “Comme partout, il y aura toujours quelques défis à relever, dans ce sens, le Système des Nations unies va travailler ensemble avec la partie comorienne pour s’assurer que les jeunes filles et femmes obtiennent leur place”, laisse-t-elle entendre.
Concernant la représentation des femmes dans les postes électives, la directrice régionale de l’Onu femme estime qu’il s’agit d’une volonté personnelle. Même si elle pousse la gente féminine à se décider pour faire la politique et se présenter à des élections, sachant qu’il y aura des barrières contre lesquelles il faut intervenir et travailler ensemble pour les enlever.
Abondant dans cette même lancée, la commissaire au Genre soutiendra que la femme comorienne devrait se sentir libre en tant que personne. “Une fois que cette liberté sera acquise, les choses iront toute seule. Ainsi, la femme doit tout d’abord travailler en tant qu’être libre”, commente Sitti Farouata Mhoudine.
Pour ce qui est des viols et des violences, Izeduwa Derx-Briggs regrette qu’il y ait beaucoup de cas enregistrés ces derniers temps aux Comores. Elle appelle ainsi, les hommes à multiplier les campagnes de sensibilisation sur le thème.
“Cela vous rend petit de frapper une femme ou un enfant. Pourquoi un homme violerait un enfant de deux ans ?”, se demande-t-elle avant d’appeler les médias à dénoncer les auteurs d’une telle barbarie.
