Le chef de l’Etat a reçu hier mardi les représentants du patronat, banques, l’organisation de la société civile, les syndicats, la fédération des consommateurs et les femmes à l’occasion de la présentation des vœux du nouvel An. Azali Assoumani veut que toutes les forces soient mobilisées pour miser sur l’entreprenariat, source de développement d’un pays. «Il faut que nous établissions une feuille de route, multiplier les rencontres ne serait-ce qu’une fois tous les trois mois. Il faut que les Banques soient à la disposition du citoyen comorien et puissent faciliter les prêts aux ressortissants universitaires qui ont l’ambition de créer leurs propres entreprises. Le secteur privé est le pilier de l’émergence et les jeunes doivent mettre de côté l’idée de vouloir à tout prix faire carrière dans des postes administratifs», a-t-il souhaité.

La présidente de la nouvelle Opaco Sitti Djaouharia Chihabiddine a expliqué que malgré les efforts consentis par le gouvernement avec une année 2022 qui a enregistré une progression du taux de croissance économique nettement mieux qu’en 2021, le pays continue à subir les bouleversements nés de la Covid-19 et amplifiée par la guerre en Ukraine dans les domaine des approvisionnements, provoquant des pénuries incessantes des produits de première nécessité sur le marché comorien.

«Des mesures que nous saluons ont été prises pour apporter des réponses à ces problèmes, telles que l’achat d’un bateau et la mise en place de la ligne de garantie de 5 milliards 500 millions pour accompagner les importateurs à inonder le marché. Force est de constater que ces mesures n’ont pas été suffisantes pour pérenniser les résultats. Le bateau acheté ne répond pas aux besoins exprimés à savoir disposer d’un bateau capable de transporter des containers depuis les ports de transit de Longoni, Dar es salam, Port louis et Mombassa», a expliqué Sitti Djaouharia Chihabiddine.

La présidente de la nouvelle Opaco pense qu’il est possible de contenir la hausse généralisée des prix plus particulièrement les produits de première nécessité en agissant sur les taxes et coûts internes.Dans ce sens, le chef de l’Etat s’est montré disponible à accélérer la mise en place des outils du dialogue public-privé déjà initié pour favoriser les conditions nécessaires à la création des richesses dans le pays et de privilégier enfin le dialogue avec l’opérateur économique comorien dans les grands projets de développement.