Le président de la République, Azali Assoumani, a reçu hier, lundi 6 janvier, à Beit-Salam, les vœux du nouvel an des représentants du secteur privé. En marge de la cérémonie, les opérateurs économiques ont rencontré le chef de l’Etat pour échanger sur plusieurs sujets, notamment la lutte contre la vie chère, l’amélioration des conditions énergétiques et la sécurité alimentaire. Les deux parties se sont également penchés sur la création d’emplois, la sécurité intérieure impliquant les étrangers sur le territoire, mais aussi l’autonomie alimentaire à l’approche du mois de ramadhwani.
Le défi énergétique
«Nous devons unir nos efforts dans le secteur privé afin d’étudier les perspectives à adopter en matière de prévention, pour garantir le bon déroulement de ce mois sacré sur le plan alimentaire. Je tiens également à féliciter tous les jeunes qui investissent dans l’agriculture avec leurs propres ressources», a déclaré le président Azali Assoumani.
Le chef de l’Etat a souligné que ces jeunes doivent être encouragés et soutenus par les institutions pour créer un modèle exemplaire. «Nous devons garantir une disponibilité alimentaire pour mieux faire face à la vie chère. Il est nécessaire de se concentrer sur nos besoins vitaux et évaluer ce que chacun peut apporter dans le contexte d’une crise mondiale», a-t-il ajouté.
Abordant la question de l’énergie, le président a reconnu les difficultés persistantes dans ce secteur malgré les multiples efforts fournis «C’est un problème qui ne doit pas rester sans solutions. Nous avons chaciun un role à jouer pour des solutions perennes. Nous devons nous asseoir, discuter et désigner des responsables pour gérer ce secteur. Un appel a été lancé pour recruter un nouveau directeur», a-t-il indiqué.Le président a également mis l’accent sur le secteur de l’emploi et la sécurité, deux enjeux majeurs pour le pays.
Il a insisté sur la nécessité d’une vérification intensive pour maintenir un équilibre entre l’offre et la demande d’emploi, tout en explorant les solutions possibles. Concernant la sécurité, il a particulièrement insisté sur le contrôle des étrangers exerçant des activités commerciales dans le pays. «Nous devons renforcer la sécurité, notamment en ce qui concerne les étrangers. Ces derniers doivent être identifiés à travers des mesures d’authentification et d’intégration sur notre territoire, afin de connaître leurs activités et leurs missions», a-t-il soutenu.
Le rôle du secteur privé
De son côté, le président de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat (Uccia), Chamsouddine Ahamed, a présenté certaines mesures visant à améliorer le secteur bancaire et l’économie nationale. «L’année écoulée a été marquée par des avancées importantes et des réformes engagées par le gouvernement pour améliorer le climat entrepreneurial aux Comores, notamment à travers le dialogue public-privé tenu le 12 décembre 2024.
Ces réformes démontrent une volonté claire de bâtir un environnement plus favorable, de renforcer la compétitivité des entreprises et de rétablir la confiance entre le secteur public et privé», a-t-il déclaré. Il a également insisté sur la nécessité de poursuivre ces initiatives pour consolider les relations entre le secteur public et privé et renforcer la croissance économique du pays.
