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Youssoufa Mohamed Ali I «Une solution juste au différend malheureux de l’île de Mayotte»

Youssoufa Mohamed Ali I «Une solution juste au différend malheureux de l’île de Mayotte»

Société | -   A.S. Kemba

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S’exprimant au nom du gouvernement, le directeur de cabinet du président fera savoir que ce dialogue doit aider les Comores et la France «à surmonter les malentendus» et créer «des relations de confiance» fondées sur «le respect et la compréhension mutuelle».

 

Le directeur de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense voit le dialogue avec la France comme la seule alternative réaliste pour parvenir à un règlement de la question de Mayotte. Youssoufa Mohamed Ali, se félicitant du niveau de coopération existant entre les deux pays, encourage «un dialogue inclusif et constructif» avec « la France, un partenaire de premier plan de notre pays » pour «trouver une solution juste au différend malheureux de l’île de Mayotte».

A l’entendre, ce dialogue « permettrait aux Comoriennes et aux Comoriens des 4 îles, de bâtir ensemble, dans la fraternité, l’harmonie et la sérénité, l’unité nationale » mais aussi « pour sauver des vies et pour plus de paix, de progrès et de prospérité partagé, dans l’intérêt de nos deux pays amis et frères ». Pour lui, ce dialogue doit aider les Comores et la France à surmonter les malentendus et créer « des relations de confiance » fondées sur «le respect et la compréhension mutuelle». Youssoufa Mohamed Ali se réjouit de l’accompagnement de la France. «Les relations entre nos deux pays n’ont cessé de croître et de se diversifier, notamment dans le domaine de la coopération militaire», a-t-il précisé.

«Le respect et la compréhension mutuelle»

Il profitera pour insister encore sur « la coopération militaire entre nos deux pays» qui est, selon lui, «un levier essentiel pour construire un avenir de prospérité et de solidarité durable».L’ambassadeur Sylvain Riquier a réitéré le soutien de son pays. «La France affirme son engagement à un partenariat solide avec l’Union des Comores en matière de sécurité», a-t-il souligné avant de rappeler la dernière formation en date sur le détachement d’instruction opérationnelle (Dio), pilotée par des instructeurs français et qui a permis de «remettre aux sous-officiers et aux hommes des forces comoriennes de défense leurs certificats de suivi d’une formation dispensée par le 5e régiment étranger de la légion étrangère française ».

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