La Zakat est l’un des cinq piliers de l’Islam. Chaque musulman ne doit pas manquer de s’acquitter de cette obligation religieuse. Parmi les prières recommandées dans cette période de fin de Ramadhwani, il y a la Zakatoul-fitr, une aumône qui bonifie les jeûnes de ce mois sacré. Celle-ci est recommandée pour aider les nécessiteux à subvenir à leurs besoins vitaux, comme les autres, le jour de l’Aïd-El-fitr (lire notre édition du jeudi 30 mai 2019). Aux Comores, c’est la Dar-Zakat qui gère les aumônes. Il existe deux sortes de zakat, selon les spécialistes. La zakatoul-mal et la zakatoul-fitr. Ainsi, le grand mufti a sollicité, lors de son premier prêche (dars), que la zakat, en particulier la zakatoul-fitr, soit collectée au profit des sinistrés du cyclone Kenneth. Cependant, la consigne semble ne pas avoir de l’écho, a fait savoir le secrétaire général de la Dar-Zakat.

Ali Mdahoma tient à souligner que pendant les années précédentes, au milieu de la deuxième décade, on enregistre un nombre plus élevé de fidèles qui versent leurs Zakats. «Ce qui n’est pas le cas pour cette année», poursuivra-t-il. Le secrétaire général du cette agence de l’aumône a lancé un appel à l’endroit de ceux et celles qui pensent aux différentes personnes plus démunies, à verser leurs zakat. Il rappelle qu’il est aussi important de rendre joyeux les nécessiteux le jour de l’Aïd.
Ces dernières années, indique-t-on, la Dar-zakat ne cesse, malgré ses limites financières et ses problèmes structurels, d’accompagner plus de 9.300 personnes. Il s’agit des handicapés, des orphelins et des veuves, entre autres. Ali Mdahoma profitera de cette occasion pour remercier et féliciter les collaborateurs de la Dar-Zakat pour leurs contributions qui, chaque jour, permettent de venir à bout à des milliers des personnes démunies de tout moyen pour faire face à leurs besoins vitaux.

Hamidou Ali