Après avoir écrit Akiko et le secret du dragon, qui a été interprété l’année dernière par la compagnie Les Enfants du Théâtre et Isabelle, cette fois-ci, la jeune autrice de 13 ans, Célya Bacar, a écrit Aïcha et les musiques célestes, qui va être presté par la même troupe, mercredi 25 et samedi 28 juin prochains à l’Alliance française de Moroni.
Cette pièce mise en scène par Isabelle Hoareau, sa mère, assistée par Domoina Sylvia, raconte, selon la jeune autrice, l’histoire d’une jeune fille qui, à cause des erreurs de son peuple, doit subir le sort qui consiste à danser toutes les nuits de pleine lune. «Mais une rencontre va changer son destin...». «Je pense et j’espère que cette histoire plaira au public car nous espérons vous faire voyager dans ce monde où le sable raconte des histoires et la danse fait naître des mirages pour faire briller les étoiles», laisse entendre Célya Bacar.
L’année dernière, elle avait conquis le public avec Akiko et le Secret du Dragon, cette histoire d’une jeune fille partie à la recherche de ses parents accompagnée d’un dragon. Dans cette œuvre, elle transporte son public dans un monde imaginaire où la magie, les sorcières, les déesses et les garons, dictent leurs lois. «Les enfants sont prêts à vous faire vivre leur nouvelle aventure. La plus petite a 5 ans et la plus grande juste 14. Les répétitions se passent bien, malgré la pression. Encore une fois, théâtre, danses et musiques seront au rendez-vous.
Nous allons faire voyager le public à travers les mélodies envoûtantes de l’Orient et le texte qui vous emportera dans cette aventure, le temps d’une nuit», espère la metteure en scène Isabelle Hoareau. Célya Bacar, actuellement est en classe de 4è, a des rêves pleins la tête. Elle rêve, déjà, de se voir éditer et songe à devenir journaliste. En attendant, elle est comédienne, joue au tennis et a déjà été au studio du Label Watwanya production où elle a enregistré les chansons de son spectacle Akiko et le secret du dragon. Une expérience qu’elle va reproduire pour sa nouvelle création, «Aïcha et les musiques célestes».