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«Combattants de l’agriculture» I Quand les employés du gouvernorat de Mwali se mettent à cultiver

«Combattants de l’agriculture» I Quand les employés du gouvernorat de Mwali se mettent à cultiver

Société | -   Abdillahi Housni

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Au Crde de Mledjele, l’équipe des employés du palais de Bonovo a récolté 252 kg de patates douces, lançant une campagne visant autosuffisance alimentaire, solidarité et nouvelles plantations avant le Ramadan 2026.

 

Ce jeudi 30 octobre, au Centre rural de développement économique (Crde) de Mledjele, plus précisément sur le site de Bwanifunge, au sud de Mwali, le gouvernorat de Mwali a officiellement lancé la saison des récoltes des plantations réalisées par l’équipe de Bonovo de Mwali, surnommée « Les combattants de l’agriculture ». Sous la direction du délégué chargé du développement durable, Mouhidine Boura, 252 kilogrammes de patates douces ont été récoltés sur trois planches de culture.Ces résultats sont le fruit d’un travail entamé il y a six mois sur ce site agricole, auparavant inexploité. Satisfait de ces premiers résultats, le responsable estime que cette récolte symbolise « l’espoir d’un renouveau agricole à Mwali ». «D’autres récoltes de patates auront lieu dans les prochains jours, car nous voulons tout ramasser à temps pour éviter la dégradation de ce produit que nous souhaitons vendre jusqu’à trois tonnes», a expliqué Mouhidine Boura.


Ces «combattants de l’agriculture», constitués d’employés du gouvernorat de l’île et supervisés par la gouverneure, Chamina Ben Mohamed, ont également lancé sur ce même terrain une vaste plantation de tarots et de bananiers, avec 5 000 rejets de banane attendus d’ici le mois sacré de Ramadan, qui débutera à la mi-février 2026. «Nous avons débuté notre campagne de récolte tout en préparant les semences pour la prochaine saison, car la vision du gouverneur est de lutter contre la famine. Cette première expérience servait à tester nos produits, mais désormais, nous allons faire en sorte que ce programme se poursuive dans tous les Crde de l’île», a souligné le délégué chargé du développement durable.Dans un souci de solidarité, le gouvernorat a fixé le prix de vente à 250 francs comoriens le kilo, bien en dessous du tarif habituellement pratiqué sur le marché de Fomboni. «Nous ne vendons pas nos produits aux revendeurs pour éviter les hausses abusives des prix, car notre objectif est de soutenir directement la population», a conclu le délégué.

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