Des déflagrations ont été entendues le soir du mercredi 10 juillet dans les environs de la ville de Wani, selon plusieurs sources locales concordantes. Une première, «très forte», a été ressentie vers 20 heures, «jusque dans les auteurs de Mutsamudu», selon une habitante de Hombo. Puis deux autres vers l’aube, dont une à Mirontsy, à une cinquantaine de mètres d’une grande boutique bien connue de l’île.
Ces faits ont été confirmés à la presse vers l’après-midi par le secrétaire général du gouvernorat de l’île, Abdoulhamid Afretane, au cours d’un point de presse tenu à son bureau. L’autorité insulaire a parlé de restes d’engins explosifs retrouvés aux alentours de la piste de l’aéroport, derrière le pavillon Vip, puis près de la mer ainsi qu’à Mirontsy, à une centaine de mètres de la boutique d’Ismaël Idarousse. Il a précisé que ceci est le compte-rendu qui lui a été fait par les enquêteurs des forces de sécurité, et que l’enquête poursuivait son cours (Lire communiqué ci-contre).
Il faut rappeler que le même bruit d’explosif avait déjà été entendu le soir du vendredi 5 juillet dernier, près de la mer, toujours à Wani. Des sources militaires anonymes avaient officieusement servi à un confrère la thèse d’une mine probablement posée par des pêcheurs.
La surveillance militaire a été renforcée ce jeudi, dans la baie de Mutsamudu. Il faut dire que les rumeurs d’une insurrection armée, semblable à celle d’octobre 2018, n’ont cessé de circuler à Ndzuani. D’autres rumeurs faisaient état (sans aucune preuve jusqu’ici) d’une entrée clandestine présumée d’armes à feu et de mines anti personnelles dans l’île.
SM