Les activités prévues cette année pour célébrer la Journée de l’Afrique n’ont pas eu lieu ce 25 mai comme à l’accoutumée, à cause de la pandémie de la Covid-19. Le conseil économique social et culturel de l’Union africaine (Ecosocc), a opté pour cette année le thème suivant : «faire taire les armes en Afrique». Pour la circonstance, la représentante de cette structure aux Comores, Saïd Allaoui Zaharia, également membre de la confédération des travailleurs et travailleuses des Comores (Ctc) a tenu à rappeler que «malgré les conflits, l’Afrique possède des potentialités. C’est pour cela que nous devons mettre un terme les différends».

Saïd Allaoui Zaharia a ainsi fait comprendre que les Comores ne sont pas épargnées. «Certes, on n’utilise pas des armes à feu, mais les conflits n’en manquent pas dans le pays. Certains utilisent d’autres méthodes et techniques pour compromettre la paix et la stabilité», a-t-elle souligné. Et pour cela, elle appellera au gouvernement à travailler main dans la main avec la société civile pour faire taire les armes, qu’elle que soit l’arme utilisée, et promouvoir la paix dans le pays.

«Nous sommes en collaboration avec plusieurs associations prônant la paix et les droits de l’Homme. Mais pour qu’on puisse évoluer, le gouvernement doit se joindre à nous, et nous donner l’accord de travailler avec lui pour lutter faire faces aux actes qui menacent la paix», a-t-elle ajouté, précisant que «faire taire les armes dans le pays contribuera au développement du pays».

 BS

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