Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Idrissa Ben Saïd Ahamada, a présidé une session de formation des formateurs sur deux jours (jeudi et vendredi derniers) à l’intention de l’ensemble des membres de la Ceni, au siège de l’institution. Cette formation a porté sur la gestion électorale, abordée à travers les instruments juridiques et les programmes électoraux. Les bénéficiaires de cette formation seront à leur tour chargés de former les nouveaux membres qui seront recrutés pour travailler au sein des commissions électorales insulaires (Cei), qui seront mises en place à partir d’aujourd’hui, lundi 02 octobre, selon ce que l’on dit.
Animée par un expert national des processus électoraux, Mchangama Mounawar, cette formation vise principalement à éclaircir certains aspects du nouveau code électoral, qui peuvent prêter à confusion, d’après le commissaire à la Ceni, Me Youssouf Gérard, qui fait partie des bénéficiaires. Cette formation a également été l’occasion de revenir sur le calendrier déjà établi pour le déroulement des prochaines élections présidentielles et des élections des gouverneurs des îles. Ces deux jours de formation ont donc permis aux bénéficiaires de réfléchir au projet de loi relatif au nouveau code électoral, qui devrait être présenté lors de la session parlementaire de ce mois d’octobre, a ajouté Me Youssouf Gérard lors de son intervention devant la presse.
«Plus de 31 000 nouveaux électeurs ont été enregistrés, de même que le nombre de bureaux de vote, qui est passé de 762 à 884. L’objectif est de préparer les membres de la Ceni à mieux s’adapter au processus électoral», a-t-il souligné. « Ainsi, certaines modifications ont été apportées, ce qui explique pourquoi le président de la Ceni rappelle constamment la nécessité de s’engager pour garantir la transparence lors du déroulement des élections », a conclu Me Gérard.