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“Sans Abdou Bakari Boina, je ne serais pas devenu président de la République”.

“Sans Abdou Bakari Boina, je ne serais pas devenu président de la République”.

Société | -   Abouhariat Said Abdallah

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Au cours d’une cérémonie religieuses organisée, hier lundi à Mitsamihuli, les compagnons de la première heure du feu Abdou Bakari Boina ont profité pour demander au président de la République l’organisation d’obsèques officielles. “Nous avons pris acte”, a rétorqué le chef de l’État, Azali Assoumani.

 

Le président de la République, Azali Assoumani a rendu visite, hier lundi, à la famille du défunt Abdou Bakari Boina, décédé mercredi 14 mars à Mitsamihuli-Mdjini. Accompagné du vice-président Djaffar Ahmed Said Hassani et du ministre des Finances, Said Ali Said Cheyhane, le président Azali Assoumani a présenté ses condoléances à la famille du défunt, en passant en revue les qualités qui ont fait de feu Abdou Bakari Boina l’une des figures emblématiques des Comores, acteur de l’indépendance, fondateur du Mouvement de libération nationale des Comores (Molinaco).

C’est avec une grande émotion que le président de la République a été reçu par la famille de celui qui était le leader et fondateur du mouvement indépendantiste, du doyen Idi Mohamed Abdallah, ses gendres, le député Said Mohamed Ali et le commandant Azadi Ahamada.

 

 

Au cours de la cérémonie, l’ancien ministre Ali Toihir Keke a fait un tour d’horizon de la vie politique du combattant de l’indépendance Abdou Bakari Boina. Ce dernier a donné au pays cette reconnaissance internationale qu’il a aujourd’hui au niveau de l’Union africaine, des pays arabes et de l’organisation des Nations unies. Ali Toihir a demandé au chef de l’Etat, au nom des combattants de l’indépendance, l’organisation d’obsèques officielles en la mémoire du fondateur du Molinaco.

 

Je sais que le citoyen ne voulait pas de cérémonie officielle, mais l’homme d’Etat qu’il fut, le précurseur de la lutte pour l’indépendance doit avoir droit à l’hommage que mérite un homme de son rang, a-t-il expliqué.


De son côté, le président Azali Assoumani a affirmé avoir noté le vœu exprimé par les compagnons de la première heure du feu Abdou Bakari Boina. “Nous avons pris acte”, a-t-il dit.
Le chef de l’Etat a en outre précisé, dans les cadres des hommages destinés à Abdou Bakari Boina, que “sans le fondateur du Mouvement de libération nationale des Comores (Molinaco), je ne serais pas devenu président de la République”.

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