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3 questions à Amiredine Abdou : «Je continuerai à travailler auprès de ma sélection»

3 questions à Amiredine Abdou : «Je continuerai à travailler auprès de ma sélection»

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Le tout nouvel entraineur du Fc Nouadhibou de Mauritanie a pris ses fonctions. Amiredine Abdou, qui n’est autre que le sélectionneur des Coelacanthes, assure qu’il pourra “continuer à travailler” auprès de “sa” sélection. Il revient sur les détails de son contrat avec le club champion de Mauritanie.

 

1. Qu’est-ce qui vous a particulièrement séduit dans ton nouveau club?


Cela faisait un moment que j’étais en contact avec le club. Je sais que le foot- ball mauritanien est en développement. Les conditions de travail sont bonnes. Il y a également l’état d’esprit du président (et cofondateur du club, Moulaye Abdel Aziz Bourghourbal, Ndlr) et le projet de l’équipe, aussi. Ils ont envie d’aller plus loin en Ligue des champions, ils ont fait appel à moi et je vais essayer d’honorer cet engagement. Evidemment, cela ne m’empêche pas de continuer à travailler auprès de ma sélection parce que la mission n’est pas finie. Pour l’instant, je vais faire les deux. Je connaissais Fc Nouadhibou. Je suivais ses matchs depuis janvier, J’ai pu voir, au moins, cinq rencontres. J’ai pu regarder deux à trois matchs de la coupe de la Confédération. J’ai suivi également celui contre le Fc Tevragh Zeina du sprint final pour être champion.

 

2. Votre contrat est de combien de temps et comment allez-vous travailler avec les Coelacanthes ?

Pour l’instant, c’est un contrat d’un an. Il faut voir avec les résultats qu’on peut avoir. Le contrat peut basculer sur deux ans. Mais je vais me consacrer sur cette année.Comme vous savez, il reste avec la sélection nationale encore deux matchs de qualifications. Après on enchainera avec les matchs amicaux pour préparer l’équipe si on va à la Can, jusqu’en fin novembre 2021. Sinon, il y a une très bonne entente. C’était collégial entre le club et moi. Le président m’a quand même soutenu et m’a dit : “garde ton projet, qui est impor- tant à tes yeux. Et on verra par la suite”.

2. La victoire sur le Kenya a-t-elle quelque chose à voir avec cette nouvelle expérience?


C’était prévu depuis un moment. On devait finaliser en mars. J’ai repoussé et repoussé et là, j’ai accepté par rapport au confinement, qui a commencé au même mars. On doit jouer les qualifica- tions en mars. C’est pour ça que j’ai pris la décision et puis je pense que c’était le bon moment. Paulo Duarte (Ancien coach du Burkina Faso, Ndlr) l’a fait, Nicolas Dupuis, celui de Madagascar, l’a fait. Florent Ibengue l’a également fait pendant plusieurs années avec Vita club et la sélection de la Rdc. Il n’y a rien de grave. Il fallait aussi avancer.

On ne sait jamais ce qui va se passer après. Je bosse avec la sélection. J’ai des adjoints. Concernant les nouveaux joueurs on les a quasiment tous vus. Il y'a des joueurs qui ne se sont pas manifestés. Après, il y a des joueurs qui préfèrent se préparer pour l’équipe de France. Nous, on travaille avec notre groupe que je connais par cœur. On a un groupe assez étoffé pour préparer les qualifications.

 

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