1. Quels sont vos projets ou propositions que vous allez soumettre à la Casb lors de son assemblée générale qui débute aujourd’hui au Bénin?
Nous allons, avec d’autres fédérations du continent, proposer à la Confédération africaine des Sports des boules de plaider pour l’insertion de notre sport à Paris 2024. C’est l’idéal vu que la France est un grand pays de sports de boules. Par ailleurs, nous allons chercher des partenaires qui voudront bien nous soutenir et financer la construire d’un boulodrome national. Nos trois antennes sont solidaires pour que ce projet de construction d’un terrain de pétanque national voie le jour.
2. La pétanque est le sport le plus pratiqué aux Comores après le football, mais elle a du mal à s’imposer vraiment. Qu’est-ce qu’il faudrait pour le développer?
Nous sommes réguliers dans nos compétitions. Nous les organisons dans chacune de nos antennes, à Mwali, Ndzuani et Ngazidja. Mais il nous manque une bonne diffusion de nos activités. S’il n’y avait pas ces trois médias, Ortc et Djabal fm et Al-watwan, personne ne saurait ce que nous faisons.Il nous manque des partenaires qui peuvent aider les équipes et les athlètes pour leur déplacement et pour l’acquisition d’équipements.L’antenne de Ndzuani est structurée, mais elle est limitée au niveau des ressources financières.
Nous, au moins à Ngazidja, on s’en sort pas mal avec des fonds propres.L’antenne de Mwali, par exemple, souffre financièrement alors qu’elle a des clubs actifs dans toutes les régions de l’île. Avec un peu plus de financement, nous pourrions nous organiser de façon à multiplier nos tournois régionaux et inter-îles. Imaginez qu’après les derniers Mondiaux d’Espagne, notre fédération a tout le mal du monde pour éponger ses dettes.
3. Quelles sont les perspectives de la fédération comorienne pour les trois prochaines années?
Nous avons besoin d’harmoniser nos championnats à Mwali, Ngazidja et Ndzuani et les organiser conformément aux calendriers internationaux. Nous concentrons toute notre énergie pour avoir un boulodrome avant les jeux des îles 2023. Plusieurs clubs s’entrainent sur des terrains de fortune.A ce propos il faut, peut-être, rappeler à notre ministère des Sports que la pétanque est l’un des sports les plus pratiqués et structurés aux Comores, après le football. Nous rassemblons plus de deux cent boulistes à chacune de nos compétitions régionales.