Quel constat pouvez-vous faire après avoir observé les jeunes judokas comoriens?

La démonstration de judo de ce matin a été très instructive et très amusante aussi. C’est toujours plaisant de voir les enfants s’exercer en judo. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est qu’il y a de touts petits, des moyens et des plus grands. Ce qui montre qu’on peut débuter le judo très jeune, à l’âge de cinq ans voire même parfois à trois ans et le continuer à huit, dix, douze ou treize ans voire même plus tard. En fait c’est un art qui peut être pratiqué par toutes les générations.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué?

Ce qui m’a fait le plus marqué, en tout cas ce qui fait plaisir, c’est de voir justement cet engouement pour l’activité, de voir leur motivation et leur détermination de vouloir montrer ce qu’ils ont appris tout au long de l’année. Parce que c’est aussi l’objectif de la démonstration. Toute l’année ils travaillent et vont au sein de leurs clubs avec leurs professeurs et, aujourd’hui, ils peuvent montrer à leurs parents et aux autres personnes présentes ce qu’ils ont appris aux cours. La fierté se voit sur leurs visages. Tout ça, c’est important et surtout pour eux. Et nous en tant qu’adultes, ça nous booste aussi.

Quels conseils pourriez-vous donner à ces jeunes qui débutent l’activité judo?

Il faut un peu plus de temps pour expliquer tout ce qu’il faut mettre en place pour arriver à atteindre des podiums continentaux d’abord parce que c’est comme ça que ça commence, puis des podiums mondiaux voire, après, des podiums olympiques.Je dirais que ce que les enfants ont montré aujourd’hui, c’était de l’engagement et un sourire. Sans ces deux choses, l’engagement et le sourire, c’est vrai pour le judo, on arriverait difficilement à quelques chose. Surtout si la pratique du judo et la réussite dans cet art constituent un objectif de leur vie.