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3 questions à Lucien Sylla : «Les Comores ont un avenir prometteur»

3 questions à Lucien Sylla : «Les Comores ont un avenir prometteur»

Sports | -   Mahdawi Ben Ali

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Apres la défaite des Colacanthes face au Cameroun, l’ancien coach de Ngaya Club, a répondu à nos questions sur la prestation de l’équipe durant ce match, le nouveau protocole Covid de la Caf qui a privés les Comores d’une bonne partie de leurs joueurs et sur les perspectives de la sélection nationale.

 

Comment avez-vous trouvé l’équipe face au Cameroun?

Elle a montré une très belle image dans ce match dans lequel elle a été réduite à dix dès l’entame avec l’exclusion de son capitaine, Nadjim Abdou. La première partie a montré que si l’équipe comorienne était au complet, le Cameroun aurait eu vraiment du mal à en venir à bout. Si on avait un gardien de formation, ces deux buts n’auraient jamais rentré. Chapeau à l’Homme du match, le gardien Chaker Alhadhur qui, sans formation aucune, à réalisé des parade exceptionnelles.
Nous avons bien joué «notre finale», nos guerriers peuvent rentrer à la maison la tête haute. Les défenseurs ont également présenté une prestation de qualité à l’instar de Younn Zahari qui avait une très bonne lecture de jeu pour ne citer que cela.

A propos du nouveau protocole Covid de la Caf qui a privés les Comores, notamment, d’une bonne partie de leurs joueurs?

Je n’ai pas l’impression que la Confédération africaine de football pense vraiment au développement du football continental. La Caf veut de «grandes» Nations qui peuvent lui apporter de l’argent. Qu’elle organise alors une compétition pour elles seules sans les «petites».
Elle savait qu’avec l’image que les Coelacanthes ont montrée face au Ghana, au Maroc et au Gabon, les hommes d’Amirdine Abdou pouvaient sortir le Cameroun. Je trouve également que l’arbitre du jour a été sévère vers la fin de la rencontre allant jusqu’à siffler la fin de la rencontre pendant que les Comores menaient une contre-attaque. Ce que vient de faire la Caf aux Coelacanthes est, tout simplement, une honte.

Comment voyez-vous l’avenir de l’équipe?

Elle présente un très bel avenir. Si elle continue sur cette lancée et si la fédération mise sur le recrutement des jeunes de 16 à 18 ans qui évoluent un peu partout, je suis persuadé qu’on peut aller en finale lors de la prochaine Can. Si elle continue dans cette dynamique, on peut rapidement voir nos joueurs à la Coupe du monde.
Les Comores du football ont eu des débuts très difficiles mais auront, forcément, un avenir enviable.

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