1. Vous êtes élu meilleur gardien du tournoi, est-ce un aboutissement pour vous?
Non. Je suis ravi d’avoir reçu cette distinction, mais j’aurais été beaucoup plus fier si ce trophée a été collectif d’autant plus que, pour moi, avoir remporté ce trophée individuel n’est pas une surprise du tout.J’ai fait un «clean sheet» en deux matchs de la phase nationale, cela après avoir sauvé à plusieurs reprises mes cages. Mes trois adversaires ont encaissé chacun un but, au moins, contrairement à moi. Je pense, à cet instant, à mon équipe et à mon entraineur qui n’a pas pu faire le déplacement à Moroni.
2. Quel est votre projet avec Belle lumière?
Je dois continuer à travailler. Mes coéquipiers doivent faire pareil. Nous devons tous nous améliorer. Notre objectif, cette année, a été de gagner la coupe des Comores, nous l’avons manqué de près ce rêve. Mais il faut reconnaitre que ce que nous avons réalisé en phase nationale est quelque chose de grand. Notre groupe est en phase de construction. Nous allons nous préparer pour le championnat national de la prochaine saison.
3. Quel enseignement avez-vous tiré de ce raté?
Je ne considère pas que le fait de n’avoir pas soulevé le trophée soit un échec. Au contraire, nous avons appris beaucoup de choses. Nous sommes l’équipe qui a proposé le meilleur jeu parmi tous nos adversaires. Nous n’avons encaissé aucun but et avons réussi à en marquer quatre. Au niveau des individualités et du fairplay, nous avons également marqué les esprits. Nous avons un coach (Mohamed Bouhari Abdoul Karim, ndlr), qui sait ce qu’il veut et est confiant quant au progrès enregistré par le groupe. Nous allons partir sur de nouvelles bases et j’espère pour un titre national. Personnellement, j’y crois!.