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3Questions à «Jinola» I «Mon plus grand rêve : remporter des titres en tant que coach»

3Questions à «Jinola» I «Mon plus grand rêve : remporter des titres en tant que coach»

Sports | -   Ahmed Zaidou

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Dhoimroi Saïd Omar, de son vrai nom, a mis fin le 23 mars dernier à Wani à sa carrière de basketteuse. La joueuse de l’As Faigaffe a raccroché ses baskets après une vingtaine d’années de bons et loyaux services à la discipline et – s’il vous plait – trois Coupes des Comores et un titre national de champion.

 

1. Et si vous-vous présentiez en quelques mots?

Je m’appelle Dhoimroi Said Omar, 33 ans. Mais dans le milieu sportif, je suis plus connue sous le nom de «Jinola». Je suis une ancienne joueuse d’Espoir des Comores à Ngazidja, d’Usoni club et, désormais, ex-joueuse de l’As Faigaffe de Wani ya Ndzuani. J’ai gagné la coupe des Comores à trois reprises et j’ai été championne des Comores 2023, toujours avec Faigaffe. J’ai participé, également, à plusieurs phases nationales sous les couleurs d’Usoni.

2. Pourquoi avoir pris la décision de mettre fin à votre carrière de joueuse cette année?

Ma décision est logique. Je l’ai prise pour des raisons de santé. Je constate que je commence à manquer de souffle quand je joue. Je n’ai plus la même forme physiquement, peut-être du fait de l’âge. J’ai, donc, raccrocher les baskets pour éviter d’avoir, avec le temps, des problèmes de santé. Cependant, dans tous les cas, je vais continuer à entraîner mon équipe, notamment des jeunes que j’encadre depuis quelque temps. Mon plus grand rêve maintenant est de remporter des titres en tant qu’entraineur et voir le basketball féminin évoluer.

3. Racontez-nous vos débuts dans le basketball?

Comme tout le monde dans le pays, j’ai débuté dans la rue, avec des garçons de mon quartier. Je jouais également au football. Un jour, mon voisin, Adinane Saïd Ali Chahalane, est venus me proposer une formation en basketball, et tout est parti de là.Du côté de mes parents, il n’y a eu aucun souci. Ce n’était pas compliqué de les convaincre et cela, nonobstant, certaines critiques de la société.

J’estime avoir appris très vite à jouer au basket. J’ai eu de très bons partenaires de jeu à l’époque. J’ai été à l’aise sur le terrain. J’ai joué trois ans à Ngazidja, à partir de 1996 à Espoir. Après, j’ai décidé de rejoindre l’As Faigaffe de Wani. Je crois que ce qui s’est passé par la suite a montré que c’était une bonne résolution et je n’ai aucun regret particulier.

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