Dans cette dernière rencontre, le coach des cœlacanthes, Zainoudine Msoili avait aligné les mêmes joueurs que lors des deux précédentes. Face à des Angolais très offensif, les Comoriens ont choisi de rester dans leurs camps et procéder à des contres. Les deux équipes ont beaucoup bataillé en milieu de terrain et aucun n’a pu violer la cage adverse durant la première période. De retours des vestiaires, les jeunes Cœlacanthes ont tout de suite perdu les pédales dans un stade noir de monde et commencé à laisser des brèches un peu partout. A la quarante-cinquième minute, le milieu de terrain angolais, Antonio Lopes, donne une leçon de drible en pleine surface et place la balle au fond du filet 1-0. Dans leur envie de poursuivre l’aventure, les champions en titre ont pris d’assaut le camp comorien. Rivaldo a continué sur ses dribles et a offert un caviar à Francisco Armando qui n’a eu qu’à pousser, du plat de pied, la balle au fond de la cage (2-0).

La fin de la rencontre a été très méconnaissable pour les Comoriens. Pas une fois, ils n’ont réussi à tirer dans la cage adverse et n’ont pas su tirer partie de la blessure du gardien de but, Cristivao. Dans les arrêts de jeux, Andre Dinis Muhongo devait mettre fin aux espoirs des Cœlacanthes sur une lourde frappe à quarante mètres qui a fini directement dans les filets comoriens (3-0). “Les garçons étaient très fatigués vers la fin de la rencontre vu l’enchainement des matchs. Mais pour notre première participation dans cette coupe, j’estime qu’ils ont vraiment assuré. Maintenant il faut continuer à travailler et aller de l’avant. Pour l’heure, c’est le fair-play qui est le plus important, c’est que les deux équipes ont su faire preuve “, a relativisé Zainoudine Msoili. Dans l’autre rencontre du groupe B, qui a opposé le Mozambique au Lesotho, les Mambas l’ont remporté avec un score de deux buts à zéro. Ce qui met totalement fin à l’aventure des Comores qui pouvaient espérer sur une défaite mozambicaine pour se qualifier en demi-finalen

Mahdawi Ben Ali, stagiaire