En l’absence de l’équipe nationale qui est partie pour Yaoundé, le chef de l’Etat, Azali Assoumani, a remis, hier, le drapeau national à la Fédération de football des Comores (Ffc) en partance pour la participation historique des Coelacanthes à la Can. Une cérémonie très appréciée par le président de la fédération selon qui c’est un «honneur» pour son institution de recevoir le drapeau national

«C’est un moment historique pour le football comorien et un honneur de recevoir ce drapeau que nous allons défendre avec toute notre force. Nous nous envolons aujourd’hui pour Yaoundé où nous allons remettre le drapeau à nos guerriers. Nous allons représenter le pays comme on sait très bien le faire et nous espérons passer les huitièmes de finale», a déclaré le président de la plus haute instance du football. Au cours de la cérémonie, il a assuré que «toutes les conditions» étaient réunies pour permettre aux protégés d’Amirdine Abdou de faire bonne figure devant les grandes Nations du continent habituées à la plus prestigieuse compétition sportive africaine. Selon lui, la compétition «ne va pas être trop difficile» dans la mesure où les Coelacanthes se sont déjà mesurés à ses trois adversaires «avec brio».

«Aucun organe de presse international n’avait prédit de voir les Comores à la Can 2022 du fait que le pays ne s’est affilié à la Fifa qu’en 2005», devait-il rappeler.
«Amirdine Abdou et ses hommes auront besoin de tout le soutien de la Nation pour sortir la tête haute de cette épreuve sans précédent pour tout le monde» a appelé Saïd Ali Saïd Athouman qui a tenu à dire «grand merci au chef de l’Etat qui s’est investi personnellement en mettant tous les moyens nécessaires à notre disposition et, surtout, à tous les Comoriens sans qui nous ne serions pas arrivés où nous sommes. Aujourd’hui plus, que jamais, nous avons besoin de leur soutien», a-t-il conclu.