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A propos de suspension des activités de la Fca I Le ministère des Sports «annule» la décision du Cosic

A propos de suspension des activités de la Fca I Le ministère des Sports «annule» la décision du Cosic

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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En cette veille de Onzièmes Jeux des îles, la discipline la plus médaillée des Comores replonge dans l’instabilité. Cela alors que le pays peut placer, lors de cette édition malgache, ses espoirs sur des athlètes vraiment prometteurs.

 

Le ministre des Sports a «annulé», le 21 juin dernier, la suspension, le 26 mai 2023, du bureau de la Fédération comorienne d’athlétisme par le Comité national olympique. Cela en dépit du fait que ce dernier soit l’instance sensée gérer ses fédérations membres.Dans une lettre faisant suite au courrier n°23-11/Fca/pr qui lui a été adressé sur la situation conflictuelle qui prévaut au sein de la Fédération d’athlétisme et par laquelle le Cosic lui informait sa décision de se constituer en «commission de litige» aux affaires internes de cette instance, Djaaffar Salim Allaoui indique «annuler» cette décision et que toute procédure contraire à cette dernière sera considérée comme sans effet «dans le but, précise la lettre, «de préserver la cohésion sociale et sportive».


Cette situation est une des conséquences de la récente décision n°23-007/Fca/pr «portant suspension» de certains responsables de l’instance suprême de l’athlétisme comorien. Son président avait annoncé suspendre de toute activité de la Fca «jusqu’à nouvel ordre», son secrétaire général, Hilmy Aboud Saïd, son vice-président chargé de la Section litige, Fayssoil Mohamed Ali et son trésorier général, Ahmed Assoumani. (Lire notre livraison du 29 mai dernier).


Dans sa lancée, Mohamadi Attoumane, a nommé, le 23 mai, dans une note circulaire, l’ancienne financière de la Fca, Nouhère Bafakihi, au poste de secrétaire générale en remplacement de Hilmy Aboud Saïd.
Dans sa réaction, le ministre Djaaffar Salim Allaoui a prévu de «mettre en place une commission de médiation pour suggérer des solutions face aux différentes crises du mouvement associatif». Dans son argumentaire, il reconnaissait que le Cosic est le «socle de l’olympisme et du sport dans notre pays», tout en estimant dans son bon droit de «s’ingérer» dans cette gestion «en vertu du droit de regard qu’il est tenu d’exercer sur le sport national».


L’athlétisme comorien avait «oublié» pendant plus de dix ans, des crises similaires. Malheureusement, depuis plus d’un an, et en cette veille de Onzièmes Jeux des îles, la discipline la plus médaillée des Comores replonge dans la confusion. Cela alors que le pays peut placer, lors de cette toute prochaine édition malgache, beaucoup d’espoirs sur des athlètes prometteurs comme Hachim Maaroufou, Karim Riffay et Mohamed Miftahou.

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