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Après Cameroun vs Comores : «Historique plus que jamais !»

Après Cameroun vs Comores : «Historique plus que jamais !»

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Peu après le coup de sifflet final de la huitième de finale qui a opposé les Comores au Cameroun et qui s’est soldée sur le score de deux buts à un en faveur des Lions indomptables nos reporters ont recueillis les réactions des supporters comoriens. Cette défaite à l’issue du dernier match des Coelacanthes dans cette trente-troisième édition de la Coupe d’Afrique des Nations ne semble pas avoir entamé en rien, le soutien de la population aux Veri piya et les espoirs qu’elle place en l’équipe nationale pour l’avenir du football comorien sur le plan continental et mondial.

 

Secrétaire général de l’Actic, Chamsoudine Soudjay, considère qu’il s’agissait d’un match joué à l’avance par le Fecafoot : «Comment comprendre que nos joueurs laissés à Garoua, à prés de1000 km de Yaoundé ont été déclarés positifs», s’interroge-t-il. «Notre équipe a fait une bonne prestation qui a honoré notre pays au niveau du continent et du monde entier. Ce score de 2-1 face à une équipe qui jouait à dix sans son gardien de but professionnel, est décevant pour une grande équipe comme le Cameroun. Je tiens à rendre hommage à nos héros plus particulièrement notre staff et aussi encourager les supporteurs de la nouvelle dynamique en leur donnant rendez-vous pour la Can 2023 à Abidjan, Inchallah».


Imraan Ibrahim Ismaël, lui, «n’a pas trouvé» de qualités particulières au jeu du Cameroun. «Nos joueurs ont su gérer le match. Ils étaient très présents et avaient également eu plusieurs occasions. Il leur manquait seulement l’opportunité de marquer un but. Et quand ça s’est présenté, Youssouf M’changama n’a pas hésité, une seule seconde. Et on espérait toujours pouvoir égaliser. On n’était jamais découragé». Dhoul Mmadi, lui, formule le vœu que les Comoriens accueillent leurs joueurs en «héros» : «ils ont tout fait pour l’honneur du pays, de la patrie. Je sais qu’on reviendra encore plus fort dans les prochaines compétitions. Ils font parler de nous partout dans le monde. Et ce sont des exemples de super héros».


«Le match d’aujourd’hui s’est bien déroulé malgré les problèmes et la pression qu’il y avait. Ils ont affronté le Cameroun en menant un très bon jeu avec de belles actions et de parades malgré l’absence de gardiens de but de formation», a soutenu Souefou Mohamed, du service Marketing de Comores télécom qui confiera qu’il ne «s’attendait pas à un match «aussi spectaculaire» que celui que les joueurs comoriens ont offert. «Sur l’ensemble de la compétition, je trouve que nos héros ont tout fait pour défendre la Nation. Nous ne devons pas oublier que c’est la première fois que les Comores participent à la compétition continentale. C’est déjà une chance d’y être et aller jusqu’en huitième des finales a été une grande fierté. Notre équipe a fait des prestations plus que convenables et je crois fortement que lors de la prochaine édition, nos guerriers s’imposeront encore plus. Comores télécom sera toujours derrière eux».


Pour sa part Ahmed Ali trouve que le match s’est très «bien déroulé». Il s’en réjouit car il ne s’attendait pas à ce que le match se termine sur ce score-là surtout avec «l’absence de nos gardiens de but de formation». «Ils étaient très motivés, bien éveillés et ont constitué un collectif bien soudé. D’un point de vue général, la compétition était juste à faire rêver. Selon un avis très partagé si notre équipe était au complet, le Cameroun n’aurait pas eu le moindre mot à dire».


Des propos que soutient Faidhoine Kamal selon qui ce match demeure «inoubliable et historique» : «Jouer sans gardiens de but de formation n’était pas chose facile. Mais ils ont assuré. Ils ont mené un jeu de pros car on se serait attendu à plus de buts sans Salim Ben Boina que je qualifie de «roi des parades « ou encore Ali Ahamada. Chaker Alhadhur a joué avec le cœur et l’âme. Et tout ça pour une bonne image des Comoriens devant le monde entier. Mais aussi pour montrer à certains que malgré tout ce qui a été fait pour les déstabiliser, ils sont plus forts qu’ils ne pouvaient l’imaginer».

Adiabi Soilihi Natidja et Housni Hassani

 

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