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Après la Can 2021. Le président de la fédération se projette dans les prochaines échéances

Après la Can 2021. Le président de la fédération se projette dans les prochaines échéances

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Le parcours des Coelacanthes, l’absence des journalistes et des supporters, les sanctions infligées par la Caf sont, entre autres, les questions abordées lors d’une rencontre tenue, hier, avec la presse à l’initiative de la Ffc. Compte rendu.

 

Dans une conférence de presse hier au siège de sa fédération, le patron du football comorien, Saïd Ali Saïd Athoumane, est revenu sur plusieurs sujets notamment le parcours de l’équipe nationale à la Can 2021, les sanctions infligées aux Comores par la Caf pour «violation graves des protocoles covid-19».La confédération africaine de football a, en effet, infligé une amende de 10.000 dollars aux Comores «pour non-respect du protocole Covid requis par la Caf, des insultes proférées à l’encontre des officiels de la Caf, et le comportement irrespectueux de l’entraîneur des gardiens, Jean-Daniel Padovani», qui est suspendu pour les trois prochains matchs de la sélection nationale, peut-on lire dans le communiqué de la Caf.


Dans son introduction, le président de la Ffc, a déclaré que «réussir à se qualifier à la Can et à atteindre les huitièmes de finale pour notre toute première participation malgré les conditions difficiles auxquelles nous avons dû faire face et que tout le monde connait, est une réussite». Dans la foulée, il a «tenu» à rendre hommage au chef de l’Etat et à son gouvernement, au staff technique des Coelacanthes, aux joueurs, aux supporters ainsi qu’aux journalistes qui auraient «tous, contribué à hisser le drapeau des Comores» sur le toit de l’Afrique.

Corriger les erreurs et se projeter dans l’avenir

Pour ce qui est de l’absence de journalistes sportifs à Yaoundé pour couvrir l’événement, Saïd Ali Saïd Athoumane a fait savoir que des démarches pour affréter un charter avaient bien été entreprises mais n’ont malheureusement pas pu abouti.«De nombreux médias ont souhaité travailler avec nous, mais il faut savoir que ce n’est pas dans l’obligations de la fédération de financer le déplacement des journalistes. Cela dépend des moyens dont dispose la fédération», s’est-il défendu avant, toutefois, de «remercier» les quelques supporters qui ont, par leurs propres moyens, effectués le déplacement pour aller soutenir l’équipe nationale.


Au ce sujet des sanctions de la Caf, le président a annoncé que son institution allait faire appel et que des juristes et des avocats ont été, déjà, sollicités pour se pencher sur la question. «Je ne saurais dire si ces sanctions sont méritées ou non mais, à ma connaissance, nous ne sommes pas le seul ni le premier pays à recevoir de telles sanctions», a, cependant, prévenu Saïd Ali Saïd Athoumane.En fin, il appelés «s’asseoir ensemble pour corriger les erreurs et, vite, se projeter dans les prochaines échéances parmi lesquelles la Can 2023 en Côte d’Ivoire».Il ne s’agit, cependant pas, de faire comme si il n’y a pas eu d’erreurs de la part de la plus haute instance du football du pays : «Il y a bien eu des erreurs et, en tant que président de la fédération, j’en assume complètement la responsabilité et je ne vais indexer personne».


Sur cette lancée, Said Ali Said Athoumane a «tenu» à donner des «éclaircissements» par rapport aux deux membres de la Ffc qui travaillent au sein de la Caf.
«J’ai vu plusieurs critiques à l’encontre de Youssouf Ali Djaé et Kanizat Ibrahim. Je trouve ça insensé car le premier cité, bien qu’étant membre de la Caf, n’a, en aucun moment, participé aux décisions prises par l’instance suprême du football africain. Quant à Kanizat Ibrahim, il faut savoir qu’elle fait partie de la commission chargée du football féminin. Ces deux personnes ne pouvaient aucunement changer une décision déjà prise et qui, de toute façon, n’était pas de leur ressort», devait-il conclure.

Mhoudini Yahaya

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