Le président de la Fédération de football des Comores (Ffc) a rendu compte hier, au siège de la Ffc, de sa mission sur le dossier des Comores au Tribunal arbitral du sport. Saïd Ali Saïd Athouman a déclaré que «nous avons fait notre part des choses en saisissant le Tas. Nous avons déposé notre requête contre la décision de la Confédération africaine de football d’avoir maintenu le Cameroun aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019». Le patron du football comorien a rappelé l’article qui a motivé son instance à déposer sa plainte. L’article 92 des règlements de la Can a clairement stipulé, selon lui, que «le retrait de la Can notifié à moins d’un an avant la date du tournoi final, il y aura une amende de 500 00 dollars et une suspension à la prochaine édition de la Can de son équipe nationale A, sans tenir compte de l’édition concernée». Mais, paradoxalement Saïd Ali Saïd Athouman a rappelé que, certes «la plainte a été déposée, mais on peut s’attendre à tout surtout que l’article 92 a précisé que le pays qu’on retire la Can peut être suspendu de la prochaine Can, sans l’édition concernée, c’est-à-dire, celle de 2019». Cette précision a surpris plus d’un du fait qu’il a donné l’impression de n’avoir aucun espoir de sa requête. Plus étonnant encore de sa part, il a tenté de déconseiller les hommes des médias à ne plus exprimer leur ressenti ou opinion dans les réseaux sociaux à propos de ce dossier précis du Tas. «Les journalistes ne peuvent pas se comporter comme des supporters», interdisait-il.
Avant de se séparer de la presse, le président de la Ffc a indiqué que «nous voulons les trois points du match», avant d’interpeller «les Cœlacanthes qu’ils peuvent aller au Cameroun disputer le match contre les Lions indomptables».
Sans doute, le comité exécutif de la Confédération du football continental va essayer à tout prix à se défendre devant le Tas. Malgré tout, ce dernier a attribué l’organisation de la Can 2021 au Cameroun, à la place de la Côte d’Ivoire. C’est chose faite sans aucun bruit. Les Comoriens vont attendre dans les semaines à venir la décision du Tribunal arbitral du sport, qui doit se prononcer sur le dossier «Comores vs Caf».