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Association des journalistes sportifs des îles Comores I Le bureau désigne un «président par intérim»

Association des journalistes sportifs des îles Comores I Le bureau désigne un «président par intérim»

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Dix mois après la fin de son mandat à la tête de cette association, Stephane M’madi refuse de passer le relai. Les membres du bureau se désolidarisent, dénoncent un “mandat illégitime” et désignent un président par intérim chargé d’organiser de nouvelles élections.

 

Les membres du bureau de l’Association des journalistes sportifs des îles Comores (Ajsic) ont tenu une conférence de presse hier à Al-watwan pour “dénoncer le refus” de leur président, Stephane M’madi, d’organiser de nouvelles élections en vue de sa succession. Elu le 24 novembre 2018 pour deux ans, il totalisera “un an de mandat illégitime” dans un mois. Sans compter qu’il affiche son intention d’occuper le poste jusqu’en 2023.
Les membres de son bureau demandent à Stephane M’madi de rendre le matériel de l’association, et viennent de désigner, à l’unanimité, le journaliste de l’Ortc, Djamaldine Ibrahim, “président par intérim”.


Ce doyen de l’Ajsic et l’équipe sortante ont jusqu’à samedi pour mettre en place une commission élective et arrêter le calendrier des élections. “Notre bureau est jusqu’ici illégitime. Nous devons passer la main. Nous allons écrire au comité olympique et aux autres instances pour leurs notifier que dorénavant Stephane M’madi ne nous représente plus”, a résumé le secrétaire général  Adjoint de l’association, Nassila Ben Ali.


Sa vice-présidente, Moinadjoumoi Papa Ali, considère, pour sa part, que l’équipe sortante affiche un bilan “désastreux” et regrette qu’elle n’ait pas réagi plutôt. Selon le secrétaire général Adjoint, le bureau avait comme tâches, d’organiser des formations pour les jeunes journalistes sportifs, compléter les textes régissant l’association et l’inscrire aux instances sportives régionales et internationales. Rien n’a encore été fait.


“Nous n’avons rien fait de consistant durant nos deux années de mandat. Pourquoi ne pas passer le relais en espérant que les choses s’amélioreront? Naturellement, Stephane M’madi peut briguer un second mandat, mais la tenue de nouvelles élections est plus que cruciale”, conclue Moinadjoumoi Papa Ali.

Mahdawi Ben Ali

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