Dans le cadre de la vulgarisation du basketball de base, les centres Olymafrica de Mitsudje et Soma basket de Mitsamihuli ont organisé, lundi 13 février, une journée de sensibilisation. L’évènement s’est déroulé sur le terrain de basketball de Mitsamihuli en vue de donner envie aux jeunes membres de ces centres de pratiquer ce sport collectif.L’opération avait, également, pour but de relancer «de façon officielle» les activités du centre Olympafrica de Mitsudje. «Nous avons pu rassembler près de six cent jeunes, des filles et des garçons, pour les sensibiliser sur les avantages et les valeurs du basketball. C’était notre première activité et on peut dire qu’on l’a bien réussie», s’est laissé convaincre le directeur général d’Olympafrica de Mitsudje, Taher Said Toihoire.
Pour lui, l’objectif est de faire adhérer le maximum de centres de formations et d’établissements scolaires au projet de son centre, de former et de mettre en compétition les jeunes. Nous allons prochainement planifier un rassemblement avant de penser à organiser des compétitions interscolaires. Des techniciens de la ligue et de la fédération seront invités à mener un travail de détection des jeunes talents».La direction de l’Olymafrica entre dans la dynamique du projet du ministère de l’Education nationale qui veut intégrer l’éducation physique et sportive dans le programme scolaire de base. Il y a une semaine, l’Organisation non gouvernementale, Play international, a mobilisé des établissements scolaires primaires pour la même cause.Pour le professeur d’Eps, Abou Saïd Soundi, l’un des responsables du projet Kid’s athlétics en milieu scolaire, intégrer l’Eps à l’enseignement primaire est une priorité pour le ministère de l’Education.
A ce propos, le centre Olympafrica de Mitsudje devrait tenir, demain, une réunion de travail avec les responsables des établissements scolaires de la région de Hambuu. «Nous allons tout simplement leur faire part de nos activités. Nous allons surtout les apprendre que le basketball, le football, l’athlétisme, les arts martiaux, entre autres, seront appris à l’école primaire tout comme le français, les mathématiques et l’éducation civique et religieuse», précise Taher Saïd Toihoire.
